C'est tout un petit monde qui vit au 30, Willow Road, résidence londonienne fièrement dressée entre les maisons géorgiennes et les devantures fleuries.
Des habitants de 7 à 77 ans... Sans oublier un gros chat et un bonsaï amoureux de musique classique !
Tous ces résidents se croisent, cohabitent, se supportent et vivent ensemble selon un rythme bien défini... jusqu'au jour où Thomas fait son grand retour, bousculant le quotidien de tout un chacun.
Et quand des émotions enfouies ressurgissent, que des amours interdites naissent, que des loyautés sont testées, pas facile de continuer à garder la tête haute !
Ce roman is so british ! De sa couverture, à son histoire, à son humour, on respire l'atmosphère londonienne des comédies romantiques. Et ça, j'adore ! C'est frais, divertissant, et ça fait palpiter le cœur avec de belles émotions. J'ai tout simplement adoré Petits mystères et grands bonheurs à Willow Road. J'ai profité des derniers chauds rayons de soleil, les pieds dans le sable, avec le bruit des vagues en fond, pour m'immerger dans cette résidence, ce petit quartier calme et chaleureux, où il fait bon de s'y perdre mais surtout d'y vivre. Et ce ne sont pas les habitants du 30, Willow Road qui vous diront le contraire.
Je n'ai pas eu de mal à me plonger ni à m'imaginer cette résidence. Je l'ai imaginé dans une petite rue cachée, à l'abri des regards et pourtant si attirante avec sa façade colorée. Sous ses airs calmes, elle est grouillante de vie avec des habitants allant de 7 à 77 ans, sans oublier un bonsaï amoureux de la Symphonie n°5 de Schubert, et un chat tenu en laisse par un patron plutôt grincheux. À chaque étage, nous pouvons retrouver nos différents personnages : Janet et André, les doyens de la résidence et qui sont la figure paternelle et maternelle que nous aimerions avoir ou être, la « famille parfaite » avec leurs 4 bambins, la jolie maman célibataire avec son fils de 8 ans, un jeune couple de français amoureux, l'hôtesse de l'air timide et rêvant d'une belle histoire d'amour ainsi qu'un vieux grognon. Toutes ses personnes cohabitent et vivent des moments de partages. L'arrivée de Thomas, le fils de Janet et André va venir bouleverser ce quotidien bien rôdé, entraînant avec lui remise en question, rencontres, mais aussi l'amour. Dans tout ce joyeux bazar, une seule quête : le bonheur !
L'écriture simple et douce de Frédérique Hespel permet de nous immerger dans le récit dès les premières pages. Le roman paraît léger, il l'est c'est vrai, mais pour autant l'auteure aborde des thématiques profondes sur la vie de couple, les blessures, la jalousie, les non dits, les doutes, sur l'amour plus généralement. Sa plume laisse place à de très belles émotions. J'ai été touchée par chacune des histoires que cela soit celle de chacun des personnages, mais aussi celle qu'ils vont créer et vivre tous ensemble. Avec la forme du roman chorale, l'auteure nous permet de mieux connaître les protagonistes, et d'aborder leur histoire et relation plus en profondeur. J'aime beaucoup cette forme de récit. Et ici, malgré qu'ils soient nombreux, l'auteur ne les bâcle pas. Ils sont d'ailleurs, tous très bien construits, qui fait qu'on ne se perd pas au fil de notre lecture et que nous savons aisément reconnaître quel personnage nous suivons.
J'ai aimé tous les personnages, à l'exception de Valentin. Dès le début, je n'ai pas aimé son comportement, ni sa manière d'agir et de penser. Il me rappelle une personne de mon passé, c'était donc évident que lui et moi nous allions pas être amis. Tous les autres m'ont émue.
En bref, ce roman est un petit bonbon : sucré et doux à la fois. Avec humour et tendresse, Petits mystères et grands bonheur à Willow Road est parfait pour se réchauffer le cœur. Une belle note d'espoir et d'émotion pour ce récit chorale où j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les personnages et à vivre, le temps de quelques heures, dans cette résidence conviviale et chaleureuse.
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