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Les Petites histoires de la rue Saint-Nicolas ressuscitent, à travers une succession de brefs chapitres, la vie d'une famille d'origine juive espagnole de Tanger dans un quartier populaire de Paris dans les années 70. Vu par les yeux d'une enfant, c'est un portrait à la fois drôle, attachant, ironique et cruel des modes de vie et des mentalités des membres de sa famille et des habitants de l'immeuble. Car celui-ci abrite une extraordinaire galerie de personnages pittoresques et émouvants. Par petites touches émises au rythme de la mémoire, on pénètre dans un monde qui, proche pourtant dans le temps, semble extraordinairement lointain. Sans nostalgie ni apitoiement sur soi-même, avec un sens aigu du détail concret (le plastique, par exemple, que l'on cloue aux fenêtres quand l'hiver approche), Line Amselem décrit l'existence difficile et pourtant heureuse d'une famille aux facettes culturelles multiples : l'on y parle français aussi bien qu'espagnol, l'année s'égraine au fil des célébrations religieuses et des rites familiaux... Line Amselem a réussi avec brio à entrecroiser la vision enfantine et le regard de l'adulte sans mièvrerie, en trouvant le ton juste entre candeur et critique, émotion et lucidité.
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