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Le corps peut-il être vraiment monstrueux ? Les canons de la beauté imposent à notre regard les normes conventionnelles de l'harmonie, de l'unité, de l'équilibre. Mais les métamorphoses de notre corps nous acculent aussi à voir l'avènement de leurs effets internes ou externes comme des signes vivants de notre subjectivité organique. Le corps peut être pris comme un "champ de bataille" parce notre imagination trouve dans ses altérations possibles l'énergie de sa défense. Si le corps est "ailleurs", comme le dit Michel Foucault, c'est que, d'une certaine façon, il demeure irreprésentable. Car le miroir qui nous offre la possibilité de saisir la représentation de son unité se lézarde, devenant un kaléidoscope de nos perceptions et de nos sensations. Cette fragmentation s'accomplit par scissiparité. À travers un enchevêtrement de fictions, certaines drôles, d'autres surprenantes, voire inquiétantes, où sont racontés divers cas de déformations physiques (soeurs siamoises, amputations, excroissances.) mais également de doubles (gémellité, doubles amoureux, affectifs, ou fantasmés - fantômes), les auteurs nous amènent à réfléchir sur ce qui, chez chacun d'entre nous, est duel. S'invente ainsi, au fil des mots, une réflexion de "l'homme séparé".
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