Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
"Il te faut reconnaître l'homme archaïque en toi. Il arpente la terre et s'étonne de ses paysages, il est le premier animal à se laisser troubler par le ciel embrasé des aurores, à sentir la pluie fine sur sa peau et se dire qu'il tombe sur lui un don du ciel peut-être, à voir la foudre et en devenir fou. Il est le premier animal à éprouver la beauté du monde et la démesure de la vie qui est en lui sans les nommer encore. Il déambule et cherche un toit, découvreur du feu et explorateur de l'ombre.
Il te faut reconnaître l'homme archaïque en toi, t'abandonner à son errance, cet appel sans voix à l'étonnement et au voyage. Il est l'enfance perpétuelle de tout homme."
Immigré iranien arrivé en France en 1983, au moment de la Révolution, Pedro Kadivar a rejeté sa langue maternelle, embrassant le français et se fondant dans sa culture, en nourrissant une passion pour Marcel Proust.
Parti en Allemagne, c'est à Berlin qu'il rédigera une thèse sur Proust et redécouvrira sa langue maternelle au travers des écrits de Sadegh Hedayat, écrivain iranien, qui a lui aussi vécu à Paris et s'y est suicidé en 1951.
Récit sur la langue maternelle, sur la condition d'exilé, sur les lieux où se reflètent les écrits et la musique.
Un ouvrage tout en nuances qui donne à réfléchir sur l'appartenance, sur la langue, sur la fabrication des souvenirs.
Un ouvrage découvert par hasard sur les rayonnages virtuels de la Bibliothèque Numérique de la Ville de Paris
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