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En 1947, sur les conseils de sa tante Patience, une redoutable vieille fille, Margaret Durrell l'aventurière ouvre une pension de famille prétendument BCBG à Bornemouth, ville respectable du bord de mer britannique. Un divorce, deux enfants à élever, la menace d'un désastre financier : c'est assez pour tenter l'aventure, malgré les sarcasmes de ses frères. Au seuil de cette maisonnée, les péripéties et les quiproquos des locataires vont succéder aux aventures hilarantes : calme et bonnes manières ne seront plus qu'illusion. Ce portrait d'une fine équipe est un condensé d'humour anglais : le peintre Edward et son modèle, le beau Gordon, une schizophrène, les infirmières Blanche et Judy, deux musiciens de jazz, un bigame basané, une femme battue et son fils obèse. Sous le regard narquois des voisins, la pension de famille de Margo tourne à la ménagerie humaine.
Je viens de lire ce charmant récit sur la proposition du club de lecture « Cap sur vos envies », cercle livresque de la collection Pavillons Poche des Éditions Robert Laffont, et j’avoue que je ne le regrette vraiment pas !
En 1947, Margaret Durrell, installée dans sa maison familiale de Bournemouth, en compagnie de sa mère et de ses frères (Lawrence, Leslie et Gerald) et sous le conseil judicieux de sa charismatique tante Patience, décide d’acheter le « 51 », tout proche de chez elle, pour en faire une pension de famille rentable. Elle investit donc l’héritage de son père afin de pouvoir élever décemment ses deux fils (Gerry et Nicholas) après son divorce.
Durant un peu plus de 300 pages, l’auteure nous invite à faire la connaissance de personnages les plus loufoques et les plus cocasses que l’on puisse imaginer : les voisins de la pension de famille tout d’abord (Miss Brady, Mrs Briggs, Mr Beetle, Lady Booth), puis les locataires (Edward le peintre de nus, Mrs Williams et son fils obèse Nelson, Les Budden, Barry et Paula, Gordon le moustachu, Blanche et Judy les superbes infirmières et Jane la troisième nurse beaucoup moins jolie, Roger et Andy artistes et musiciens et d’autres encore …) Sans oublier les animaux : chiens, chats, souris et même singes (Gerald Durrell est propriétaire d’un zoo, au grand dam de sa mère) Tout ce petit monde se retrouvera dans des situations sentimentales ou ubuesques que la pétillante Margaret Durrell nous contera non sans humour.
C’est délicieux et désopilant, bref c’est « so British » ! Une jolie découverte !
Margaret Durrell n'est autre que la soeur de l'écrivain Lawrence Durrell - "Le quatuor d'Alexandrie" - et du naturaliste et écrivain Gérald Durrell. A travers ce roman et sur le ton de l'autobiographie, l'auteure relate l'aventure dans laquelle elle s'est lancée pour garder la tête hors de l'eau, à savoir ouvrir une pension de famille.
En 1947, après avoir "brûler la chandelle par les deux bouts", Margaret Durrell se voit dans l'obligation d'avoir une rentrée d'argent pour maintenir un certain train de vie pour sa famille. Divorcée, elle se lance finalement en ouvrant une pension de famille, sur l'idée plutôt originale d'une de ses tantes. C'est alors la porte ouverte à tout un tas de personnalités plus ou moins exubérantes et à divers situations cocasses.
C'est avec un certain humour tout britannique que Margaret Durrell - dite Margo dans le roman - relate son expérience de gérante d'une pension de famille, dans la petite ville balnéaire de Bournemouth. Divorcée et mère de deux enfants, elle va se lancer dans une aventure qui n'est pas de tout repos, au grand dam de sa famille. Sa mère et ses frères désapprouvant totalement l'idée. Entre l'acquisition d'une maison, et la sélection des pensionnaires, la vie ne va pas être un long fleuve tranquille pour l'auteure. Malgré maintes péripéties et quelques personnalités fort peu agréables, Margo va s'attacher à ses pensionnaires de tout poil, malgré la désapprobation u voisinage. Sans compter l'excentricité de sa propre famille.
Entre l'humour anglais, les péripéties qui tiennent parfois du grand n'importe quoi, et les répétitions, l'ensemble de ce roman est ma foi, tout à fait pittoresque. Le lecteur va néanmoins passé un très agréable moment dans cette pension au bord de la mer. Il aura même quelques réminiscences de lectures anciennes et surtout celle de John Irving avec une scène dans un hôtel en compagnie d'un ours. Un fil conducteur un peu plus conséquent aurait toutefois été le bienvenu afin d'organiser cette succession d'anecdotes. (...)
http://lillyterrature.canalblog.com/archives/2019/01/15/37016836.html
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