"Cocon d'amour" Mon coeur avait-il une porte ?
Mon coeur était-il donc ouvert ?
Tu t'es infiltré de la sorte.
Pour ne plus jamais en sortir.
Cohabiter dans cet espace Est malaisé, si resserré.
Mais dilaté le coeur l'emporte, La dimension est assurée.
A chaque pas la piste vole S'agrandissant dans le réel Nous marchons en apothéose Sans savoir ce qui s'est passé.
Sans compter les jours, les semaines Ou les nuits plus alambiquées, Marchons sans voir ce qui nous mène Sur ce tapis de fleurs semées.
Si l'hiver vient pour nous surprendre, Emmitouflons-nous dans l'amour Où tant de chaleur se dégage, Restons chez nous, cocon d'amour.
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