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Peine des Faunes nous plonge dans la vie quotidienne d'une famille tanzanienne en 1986. Rébecca élève huit enfants. Sa fille aînée, Maggie, rêve d'étudier à l'université. Mais Rébecca entre en lutte contre une compagnie pétrolière sur le point d'exproprier les habitants de son village natal. Son départ précipité fait brutalement basculer le destin de Maggie et pose la première pierre d'une tragédie familiale s'étirant sur cinq générations.
De la Tanzanie des années quatre-vingt à l'Écosse contemporaine, Peine des Faunes est une ode poétique à la fragilité de la condition humaine et un urgent plaidoyer pour le vivant. Tissant ensemble les thématiques féministe et environnementale, Annie Lulu brosse une galerie de portraits de femmes inoubliables, dont le combat pour la liberté et la justice finira par être récompensé.
Rentrée littéraire 2022
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Le cadre de ce roman se situe au départ en Tanzanie dans les années 1986, ensuite nous retrouvons les principaux personnages en Angleterre puis à Paris,cette géographie est en lien avec les problèmes conjugaux de Margaret dite Maggie et son époux Samuel.
La première partie du roman est prometteuse ,elle déroule le quotidien d'une famille tanzanienne, l'on regrette que l'auteure s'enlise ensuite dans une histoire dominée par l'écologie, certes dans l'air du temps ,mais peu crédible ici.
Le livre dit l'histoire des femmes d'une famille bourgeoise confrontée au patriarcat et à la violence des hommes. Nyanya est la mère de huit enfants.Le récit s'articule autour de la vie de sa fille Maggie . le départ de Nyanya vers le nord avec son bébé pour préserver les terres ancestrales fait basculer vers l'horreur le destin de Maggie alors que son avenir est lumineux, elle aime Jay, il l'aime...
Ce roman nous offre une série de portraits de femmes inoubliables, Omra, Rébecca, Maggie, Jina et Viviane, à travers la vie quotidienne d'une famille tanzanienne de 1986 à 2047. C’est d’abord une saga familiale au cœur d’une Afrique de femmes dont les vies fracassées le sont par un patriarcat violent, maltraitant et inique qui s’appuie sur un respect absolu de traditions aux valeurs devenues douteuses et toxiques. Le rapport des humains aux animaux est perverti et n’a aujourd’hui plus vraiment de sens. C’est au final une dystopie (pas toujours convaincante) à la thématique farouchement écologiste au cours de laquelle en Ecosse, Jacob, devenu Protecteur des Faunes, perpétue l’esprit de son arrière-grand-mère, dans un monde où l’être humain doit radicalement renoncer à son statut de dominant.
Impressions mitigées mais positives néanmoins !
Tanzanie 1986. Margaret attend patiemment que soit célébré son mariage avec celui qu’elle aime, Jay. Hélas, c’est sans compter sur le départ précipité de sa mère. Celle-ci quittant tout, pour retrouver son village natal menacé d’une expulsion par une compagnie pétrolière peu scrupuleuse. Et c’est là que tout bascule. La mère, en ayant quitté le foyer fait basculer la vie de Margaret. Sous la joute de son père, la jeune femme épouse finalement un autre homme et dit adieu à son avenir universitaire. Margaret s’oppose, se rebelle, jusqu’à commettre l’impensable.
J’ai été embarqué par cette saga familiale sur les 2/3 du roman. Les portraits de ces femmes fortes et sensibles, se donnant corps et âmes pour s’émanciper sont bien pensés et construits dans l’histoire. Les conditions de vie des femmes m’intéressent et m’interrogent toujours. En revanche, la fin du récit m’a quelque peu déçue. Je n’ai pas vraiment compris la bascule dans une dystopie peu crédible à mes yeux. Mais pourquoi ? En voulant trop aborder l’écologie, Annie Lulu en a fait un reportage. Le sentiment d’avoir lu deux bouquins en un ! Vraiment dommage car cela a cassé mon engouement pour la saga familiale.
Un avis mitigé. L’écriture est là mais ça ne fait pas tout !
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2022/12/13/39744829.html
Arusha, Tanzanie, 1986 : dans une famille relativement aisée, Rebecca élève ses huit enfants. Maggie, l’aînée des filles, termine le lycée et rêve d’aller à l’université l’année suivante, et d’épouser son fiancé. Ses rêves s’écroulent le jour où sa mère Rebecca décide de rentrer dans son village natal pour se joindre à la lutte contre la compagnie pétrolière qui veut construire un oléoduc et pour cela exproprier les habitants, parmi lesquels la mère de Rebecca. Il suffira de ces quelques jours d’absence pour que la tragédie fasse son entrée dans la famille, en commençant par briser le destin de Maggie. Son père l’oblige à épouser un meilleur parti que son gentil (et lâche) fiancé. Maggie se rebelle, commet l’irréparable en secret qui, comme une bombe à retardement, lui explosera à la figure des années plus tard.
Ecosse, 2047 : Jacob, le petit-fils de Maggie, vit dans une ferme avec sa compagne et leur petite fille, ainsi qu’avec Viviane, sa mère (et fille cadette de Maggie) et Ari, son mari. Tous sont de fervents activistes écologiques et défenseurs de la cause animale, dans une société désormais majoritairement anti-spéciste, et dans laquelle subsistent encore des groupuscules réactionnaires défendant, y compris par la violence, les droits et libertés des êtres humains, qu’ils considèrent supérieurs aux autres espèces vivantes. Mais Jacob est surtout le descendant de quatre générations de femmes, celui auquel il incombera, ou pas (il devra trancher la question de savoir si la vengeance est compatible avec sa conviction que le vivant est sacré), de mettre un terme au cycle de violence familiale ouvert 60 ans plus tôt.
Quel curieux mélange de genres que ce roman. Je me croyais embarquée dans un récit sur les violences faites aux femmes, et sur le combat pour leur émancipation et leur liberté. Mais arrivé au tournant des années 2020, le roman bascule vers un autre sujet (présent également dans la première partie mais de manière plus anecdotique) : les causes environnementale et animale, dans une société où ces luttes sont de plus en plus acceptées, poussées et radicales, et légitimées par les gouvernements, qui légifèrent en conséquence.
Ce mélange de thèmes ne m’a pas vraiment convaincue. J’ai aimé la première partie, ses portraits de femmes, puissantes ou faibles, mais attachantes, leurs tragédies et leurs combats, leur histoire poignante. La seconde partie m’a laissée plutôt indifférente, ce n’est pas ce que j’avais envie de lire, je ne m’attendais pas à basculer dans la dystopie (ou utopie, c’est selon), je n’ai pas très bien compris le lien entre les deux thématiques, à part évidemment le caractère sacré du vivant, toutes espèces confondues, et la dénonciation de la violence humaine à l’égard des femmes et de l’environnement, et les exils qui en découlent. J’ai eu l’impression que ces pages ne servaient qu’à « meubler » les années passées à attendre le retour éventuel de Samuel (celles/ceux qui ont lu comprendront), et d’ailleurs les événements de cette période sont racontés presque comme dans un reportage, d’une façon trop rapide et sans le souffle de la première partie, comme si l’auteure était pressée d’en finir.
Un avis mitigé, donc, malgré la belle écriture, poétique, puissante et évocatrice.
Malgré la violence de l’histoire ce roman m’a portée tout le temps qu’il s’est déroulé dans le passé et le présent !
Des portraits de femmes fortes et faibles à la fois, sensibles, reliées à la Terre et à la Faune pour qui l’écologie est une façon de vivre et non un vain mot ! Mais c’est aussi l’histoire d’une violence conjugale et de la violence des hommes envers la nature !
Il est difficile de ne pas être touchée parce qu’ont vécu les femmes de la Tanzanie de 1986 à l’Ecosse contemporaine. Mais dès l’arrivée de la dystopie, j’ai été lâchée et énormément déçue par ce virage qui, se voulant écologiste pour assurer une survie à l’humanité, est tombé dans les extrémismes ! Virulent, violent comme une crise de folie, je n’ai pas du tout adhéré à ce déroulement, totalement incongru, sans finesse et pas plus de crédibilité ! J’ai posé le livre 3 jours et je n’étais même pas certaine de le finir, tellement j’ai trouvé gâché tout ce qui a été écrit depuis le début !
La fin rattrape tout petitement ce moment de grand malaise mais ne m’a pas réconcilié avec l’histoire et l’écriture !
#PeinedesFaunes #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2022
La couverture est superbe, l'écriture n'est pas en reste. Plus contenue que celle qui m'avait fascinée dans La mer Noire dans les Grands Lacs, elle se fait plus discrète et moins lyrique, au service de l'ambition du propos. Car l'exercice choisi par la jeune autrice n'est pas simple. Comment embrasser le vivant dans toutes ses dimensions et mettre en relief les liens parfois fragiles qui entremêlent les destinées ? En suivant le filon féminin, vecteur de vie et de transmission et en misant sur son instinct, sa force et sa volonté pour enfin rompre la spirale de la destruction. Hercule eut la tâche plus facile avec ses douze travaux.
Annie Lulu nous offre une véritable saga qui débute à Arusha (Tanzanie) en 1986 et nous mène jusqu'en 2047 en Écosse en passant par Londres et Paris. De Rebecca à Viviane, une lignée de femmes qui luttent contre les traditions, les mariages forcés, la violence des hommes et l'indifférence polie de la société. Des femmes dont les choix entraînent parfois des conséquences graves et durables, mais qu'elles assument. Leurs voix sont puissantes, depuis celle de Rebecca qui puise dans l'héritage d'Omra, sa mère, l'entêtement à défendre la quiétude de son village natal et de la faune qui l'entoure, face aux appétits des magnats du pétrole aux yeux emplis de dollars. Et tant pis si sa fille aînée, Margaret fait les frais de l'absence de sa mère au moment où se décide son sort. Elle obéira donc à son père, fera une croix sur l'université et se dirigera la corde au cou vers un mariage brutal dont l'empreinte marquera à jamais ses deux filles, Jina et Viviane. C'est pourtant un homme, Jacob, le fils de Viviane, élevé par des femmes, qui reprendra le flambeau des combats contre la violence. Car se mêlent et se confondent dans ce roman les luttes féministes et écologistes dans un même somptueux plaidoyer pour le vivant.
J'ai adoré les deux-tiers du roman. Vraiment. Prise par le souffle romanesque, la richesse du propos et l'empathie pour les faunes trop souvent méprisés par les hommes. Malgré un léger abus des dialogues à mon goût. En revanche, je n'ai pas du tout été convaincue par la bascule dans la dystopie qui, faute d'approfondissement des décors, du contexte ou des situations m'a semblé trop superficielle pour y adhérer. Même si je comprends l'intention. C'est dommage, cela m'a laissée sur une note de déception alors que la majorité de ce texte ne le méritait pas. Je vais m'efforcer de retenir le beau, et cette force dans l'écriture qui donne envie de continuer à lire Annie Lulu.
(chronique publiée sur mon blog : motspourmots.fr)
Voici un roman aux sujets très forts, Annie Lulu nous confronte au monde dans lequel nous vivons et augure de l’avenir de la planète.
Nous suivons une famille tanzanienne sur plusieurs générations, sorte de saga qui nous emmène dans au moins quatre pays. Le roman s’ouvre avec une scène entre une mère et sa fille qui dévoile la condition féminine de celle-ci, vouée à obéir à son mari et à subir ses violences. Rebecca décide de partir et de laisser ses enfants pour retourner dans son village auprès de sa mère. Tout le village est menacé par la construction d’un pipeline. La mère de Rebecca défend la terre et la faune ardemment. Elle a une sorte de connexion, de lien très fort avec la faune et ressent beaucoup de choses. Ce lien sera ensuite plus ou moins présent dans les femmes de la lignée.
Après son départ, Margaret, 17 ans, est l’aînée et doit s’occuper de ses petits frères et sœurs. Ce qui ne l’arrange pas du tout, car elle veut passer son bac, continuer ses études de lettre et surtout épouser son fiancé, Jay. Ce départ change effectivement sa vie toute tracée. Car son père décide de la marier au fils d’un riche homme d’affaire, Samuel. Mais Rebecca a un secret qui couve dans son ventre. Et quand Samuel découvre la vérité, sa vie devient un enfer. Ils partent s’installer à Londres où Margaret ne connaît personne et ne maîtrise pas la langue.
Le lecteur suit la vie de Margaret, puis de ses filles, Jina et Viviane, puis de leurs enfants, jusqu’en 2047. Une époque où les gens sont des réfugiés climatiques, où le fait de manger de la viande est une abomination, où l’homme réalise les erreurs qu’il a faites par rapport à la nature et à la faune.
Ce roman engagé dénonce le mariage forcé, la violence faite aux femmes, le patriarcat. Certaines scènes sont insoutenables et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on s’attache à ces femmes malmenées. On espère que justice sera faite et qu’elles retrouveront leur liberté.
Il questionne également sur notre relation aux animaux et à la planète plus largement. La grand-mère refuse de manger de la viande et surtout les petits des animaux ainsi que les mères.
J’avoue avoir été perturbée dans mes choix alimentaires après la lecture de ce livre. Je ne mange pas beaucoup de viande, mais après ce roman j’en ai mangée encore moins !
L’écriture est flamboyante et nous emporte sur tous les continents à travers six décennies. Un très beau roman de cette rentrée littéraire.
Merci à Netgalley et Julliard pour cette lecture
Mais quelle peine, quelle difficulté furent les miennes sur à peu près la moitié du livre !
Autant j'avais apprécié à sa juste valeur le premier roman de cette autrice, autant ce deuxième m'a laissée sur le bord de la route.
Si le récit des femmes puissantes en Tanzanie, l'Eclat qui leur apparaît pour révéler le genre de l'enfant à naître et la réalité de la vie pour cette famille d'origine yéménite m'a emballée et emportée au cœur de l'Afrique , de ses mythes et ses contes, si le drame qui s'est déroulé après la fuite le Margaret la mère m'a laissée sans voix, incapable de résister à la description de l'assassinat perpétré par le père.. il n'en fut pas de même pour la dernière partie du roman, changeant de sujet pour partir vers une dystopie sans queue ni tête, un discours spéciste à la mode, une éducation donnée à l'enfant « nouveau » tout aussi totalitaire que certains régimes africains ou soviétiques, bref, de tout un laius difficile à suivre quand on n'y adhère pas ! J'ai sauté des pages pour connaître le sort de Samuel, et j'ai dit ouf !
Trop de thèmes, trop de digressions, trop de personnages peu développés, spécialement à la fin où les années passent à la vitesse V, des ébauches de vies, des raccourcis très dérangeants et peu convaincants. Il m'a semblé que l'autrice avait voulu taper fort sur tous les sujets qu'il FAUT aborder en cette période de grands changements pour toucher un lectorat plus large, comme il est d'usage dans certaines séries télévisées ! Et ce n'est pas ce que, personnellement j'attends de la littérature.
Merci cependant à netgalley pour cette lecture ! Il y en aura d'autres !
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