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Anaïs vit au château familial du Valdoré, au bord de la rivière l'Aubance, près d'Angers. Traumatisée par la disparition tragique de sa mère et de son grand-père paternel, elle se passionne pour la sculpture.
Un sculpteur réputé, et proche de sa famille, lui confie la recette de la « peau de marbre », pour protéger les oeuvres des intempéries. Anaïs décide alors de faire un usage diabolique des ingrédients...
Un ancien policier, Bernard, nouveau compagnon de la grand-mère d'Anaïs, a des pressentiments et décide de mener l'enquête. Qu'est devenue la belle-mère d'Anaïs ?
Cette affaire aurait-elle un lien avec ceux qui l'ont luimême grièvement blessé et ont froidement abattu son collègue lors d'une planque à Nantes ?
Je suis de plus en plus attirée vers ce que l’on appelle les polars de terroir. Peau de marbre ne fait pas exception en nous présentant une intrigue digne d’un bon scénario de film. Ici l’action se passe dans la région Angevine au sein d’un grand domaine viticole et familial. On y rencontre la famille de la jeune Anaïs 18 ans tout juste et déjà un talent très prometteur en tant qu’artiste sculpteur. Après la disparition tragique de son grand-père et de sa mère, la vie s’organise autour de sa grand-mère la Comtesse et de son nouveau compagnon un ancien policier blessé à la retraite, ainsi que de son père et de sa nouvelle femme qu’elle n’accepte pas. Heureusement il y a la sculpture et le beau et talentueux voisin d’à côté qui est devenu son maître et son ami pour la soutenir. A partir de là c’est un vrai plaisir de suivre l’enquête en sous-main que va effectuer l’ancien policier et de découvrir toute les ramifications vers lesquelles l’auteur nous entraîne avec grand talent. J’ai particulièrement apprécié le style d’écriture un peu surannée et le langage précieux qui étaient nécessaire pour faire parler la Comtesse. Les descriptions sont très visuelles et étaient parfaites pour visualiser les scènes. Rien que la magnifique couverture m’a fait rêver. Tout le côté artistique est très bien rendu quasi poétique, la blancheur du marbre, la carnation de la peau, les modèles, un monde à découvrir. Je n’ai pu m’empêcher de faire le rapprochement dès la moitié du livre avec un vieux film de 1971 avec De Funès « Jo » et j’avoue que plus l’intrigue avançait et plus je voyais des similitudes, pourtant cela n’a en rien gâché mon plaisir découvrir le dénouement de l’histoire. Un polar à découvrir. Bonne Lecture.
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