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Le paysage est devenu, depuis le romantisme, un thème poétique majeur, qui a contribué à déplacer les frontières entre les genres ; s'il trouve dans la poésie lyrique son expression privilégiée, sa description a contribué à l'émergence d'une "prose poétique" et elle tient une place essentielle dans l'économie des "romans-poèmes". Mais il a confronté aussi l'écriture à ses limites, faisant éclater la syntaxe et la versification, obligeant le poète, comme l'artiste moderne, à inventer des formes nouvelles.
C'est l'histoire de ces métamorphoses du paysage poétique que Michel Collot retrace ici, en les replaçant dans leur contexte social, intellectuel et culturel et en les confrontant à l'évolution des arts plastiques. Pour compléter ce parcours qui va du romantisme à nos jours, et illustrer la spécificité d'un art poétique du paysage, il propose ensuite une approche plus détaillée de quelques oeuvres exemplaires, nous donnant à relire d'un autre point de vue Hugo, Cendrars, Ponge, Char, Gracq, Duras, Frénaud, Jaccottet, Chappuis, Glissant, Deguy, Roubaud et Sacré.
Il montre comment chacun de ses auteurs, partant d'une expérience commune, la recrée pour créer son paysage, en réinventant la langue et les formes poétiques pour exprimer à la fois le plus intime de lui- même et une nouvelle vision du monde. À une époque où la poésie tend à s'isoler, l'écriture du paysage permet de renouer "la relation lyrique", au sein de laquelle le moi, le monde et les mots, sans jamais se fondre ni se confondre,
échangent leurs différences et "une réciprocité de preuves".
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