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Patiente variation

Couverture du livre « Patiente variation » de  aux éditions La Part Commune
Résumé:

Un chant d'amour. Des poèmes au langage épuré. Un chant venu de l'enfance et de ses émerveillements : Ce soir je viens lire les heures Immobiles dans l'élan des couleurs À la patiente orée du silence « L'un des grands mérites de Jean-Pierre Boulic est de rester disponible aux surprises du... Voir plus

Un chant d'amour. Des poèmes au langage épuré. Un chant venu de l'enfance et de ses émerveillements : Ce soir je viens lire les heures Immobiles dans l'élan des couleurs À la patiente orée du silence « L'un des grands mérites de Jean-Pierre Boulic est de rester disponible aux surprises du visible et de l'invisible quand celui-ci s'abaisse jusqu'à nous : l'un peut alors conduire à l'autre, dans les deux sens, et l'espérance nous remettre au monde où L'arbre resurgit Branches habillées de chants ! »

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Avis (1)

  • Pour cheminer à travers la poésie de Jean-Pierre Boulic, il faut tout d’abord « se désencombrer de tout ce qui empêche la marche en avant » comme le précise Jean Sullivan dans l’épigraphe de ce recueil.
    Chez le poète, tout est émerveillement, comme s’il avait gardé son regard neuf d’enfant...
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    Pour cheminer à travers la poésie de Jean-Pierre Boulic, il faut tout d’abord « se désencombrer de tout ce qui empêche la marche en avant » comme le précise Jean Sullivan dans l’épigraphe de ce recueil.
    Chez le poète, tout est émerveillement, comme s’il avait gardé son regard neuf d’enfant pour regarder le monde. Et la Bretagne, que nous découvrons avec sa fraicheur et sa spontanéité, est « un temps d’émerveillement/ sur les eaux que s’ensoleillent »
    Dans cette campagne mainte fois arpentée, on se souvient
    « On songe à cueillir/ mûres et prunes d’août/ Tous les souvenirs »
    Les anges, êtres désincarnés, accompagnent le rêveur dans sa contemplation de l’infiniment petit. Le poète est à l’écoute, du visible comme de l’invisible et tout fait sens « J’entends grave inespéré / Le chant de la poésie »
    Les bruits sont ceux de la source, des feuilles froissées et de l’oiseau dans la futaie et « le vent lève bruissements ».
    La lumière aussi éclabousse ou nimbe cette nature offerte, tellement changeante selon l’heure de la journée
    « Aux abords du puits à l’aube/ Coule une infime lumière/ C’est un murmure d’amour »
    Car l’amour est bien là, « prélude à la joie ». Laissons la mort de côté et s’épancher « la vraie soif de vie »
    L’amour terrestre, bien sûr « Au bord de l’amour ébloui/ Vous si fragile et gracieuse » et puis cette spiritualité qui prend racine dans ce monde vivant. « Le feu des mots/ Révèle/ Ce qui relève/ De l’éternel »

    Une poésie simple et sensible traversée d’espérance, un vrai plaisir de lecture.

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