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Parmi les innombrables devoirs d'un prêtre, il en est un particulièrement important et difficile qui consiste à accompagner le passage, accompagner des pauvres, des riches, des savants, des ignorants, des amis aussi bien que des inconnus hostiles ou indifférents, des êtres encore conscients ou déjà inconscients. Et Daniel Pezeril n'oubliait jamais la multitude d'hommes et de femmes ignorant l'Évangile. Si, la gorge serrée, tout chrétien peut prendre à son compte la plainte du Christ « Père, sauve-moi de cette heure », et puiser courage dans sa reprise extraordinaire « Mais c'est pour cette heure que je suis venu », qu'en est-il pour ceux qui n'attendent rien ?
Comme tout prêtre, Daniel Pezeril eut à prononcer bien des fois cet adieu. Il le fit chaque fois avec une intelligence qui le guidait de façon instinctive, miraculeuse, vers ce que le voyageur disparu avait eu de meilleur. Le "curriculum vitae" n'était pas son affaire. « Il ne nous suffit pas de réciter la carrière de nos morts. Il faut tenter d'interpréter leur passage. » Il avait regroupé ces adieux sous le titre « Passage des vivants ». C'est ce titre que nous avons retenu pour regrouper un ensemble de textes qui, ayant trait à la mort, parlent essentiellement de la vie. [Florence Delay, de l'Académie française]
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