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Bertrand a cinquante ans, l'âge d'y voir clair en soi et, par-dessus tout, de régler ses comptes avec son ami Alex Renard, brillant journaliste dont il a découvert finalement qu'il est depuis toujours la victime : malgré sa lucidité, Bertrand est resté soumis en se laissant investir, fasciner, dégrader peu à peu tant sur le plan professionnel que sentimental. L'ascension d'Alex a eu pour contrepoint la destruction de Bertrand. Et maintenant, réfugié dans un petit port de Grèce, Bertrand écrit à son mauvais ami une longue lettre, pour régler ses comptes. À Kaboul, lors de l'invasion soviétique, Bertrand a follement aimé Mathilde, l'épouse d'un diplomate. Ce qu'il résume dans une sorte d'incantation : «J'ai sauté la baronne dans Kaboul occupée.» Mais il se demande si Alex, lui, a ou n'a pas couché avec elle. Son père était un héros abattu peu avant la Libération par la Gestapo, mais Alex démolit sa légende en l'accusant d'avoir travaillé pour les Allemands. Il aimait sa mère, Daisy l'Américaine, dévotieusement attachée au souvenir de son mari, mais elle mourra de chagrin en lisant ce témoignage pervers. Cette double histoire d'une fascination par un être malfaisant et d'un amour plus rêvé que vécu témoigne d'une nouvelle forme de romantisme et de romanesque.
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