"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Il y a dans ce que je suis, comme elle, Calcutta, des palais à l'abandon. C'est le début, il n'y en a pas d'autre. Quelque chose s'est résumé dans cette phrase. Je ne l'ai pas inventée. » Telle est d'emblée l'impression d'étrange déflagration qui va donner lieu au récit de ce séjour solitaire de la narratrice dans Calcutta, arpentant la ville comme on marcherait au-dedans de soi, assistant à son propre retournement. Elle ignore à son arrivée la place que prendra la voix de Marguerite Duras, résonnant avec ce désir d'ailleurs et de partir qui ne saurait trouver son apaisement que là, dans cet entrelacs de rues, de gens, dans le flux impassible du Gange ou les palais délabrés.
Désir de ce temps de suspens, qui seul permet une véritable disponibilité au monde et une attention à tous les mouvements fugitifs en soi.
Cette parole risquée, tendue, dense, mais aussi ténue et fragile, se tient à la hauteur du défi que se donne l'écriture : « Non pas fixer mais soulever, maintenir la suspension, ne pas décrire mais écrire. »
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !