paris est une ville du sud.
peut-être pas géographiquement, mais dans ses moeurs, certainement. plus proche de milan ou barcelone que de boston ou zurich. ville du sud, elle doit en être fière et se battre pour le demeurer. malgré toute les atteintes portées contre elle, qu'il s'agisse des " bobos " opérant en 5e colonne au service de la détestable " american way of life ", ou plus anciennement de malraux, transformant cette belle métis en mal blanchie.
les photos de marc gantier constituent à cet égard un document irréfutable, ancré dans le temps : certaines remontant aux années soixante et soixante-dix. bref, même pauvres, et c'était mon cas, nous y étions heureux. qu'on regarde bien, le remède est sous vos yeux. il suffirait de quoi ? qu'on ramène ceux qui en furent expulsés, les ouvriers, les employés et les petites gens, les retraités, les étudiants fauchmen...
et qu'on vire ces politiques, de quelque bord qu'ils soient, qui veulent faire de paris une ville suédoise qui pue la mort. la nostalgie, voire cet album, n'est pas sans charme. elle peut être aussi l'étincelle qui armera notre résolution : rendre son âme à cette ville...
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