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La pose de la première pierre du pont Alexandre III en 1896 amorce un âge d'or architectural dont l'Exposition universelle reste le symbole avec ses 50 millions de visiteurs, les Grand et Petit Palais, les gares de Lyon et d'Orsay et le métropolitain avec ses entrées souterraines dessinées par Guimard et ses sections aériennes par Formigé.
La capitale renouvelle ses équipements, construit des écoles, des hôpitaux, des garages pour automobiles, des hôtels pour voyageurs, des sous-stations électriques en métal et en fer... Le souffle sportif impulsé par de Coubertin fait naître des stades, des piscines, des gymnases. Avec les grands magasins de nouveautés s'achève la mue commerciale entamée 50 ans plus tôt avec les passages couverts. Le mouvement mutualiste se libère des contraintes qu'avait dressées la peur de la classe ouvrière, et engendre la construction de somptueuses chambres syndicales, de bourses du travail, de maisons du peuple. Les lotissements se multiplient et l'ascenseur modifie la manière d'habiter, les derniers étages hier encore réservés aux démunis deviennent les plus recherchés. Les populaires bouillons Chartier déploient leurs arabesques Art Nouveau. Le métal, la céramique, le grès flammé ou émaillé font vibrer une dernière fois les façades avant le fatidique mois d'août 1914.
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