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"Si je n'étais pas né, ce livre n'aurait pas existé ou alors ce serait un autre qui l'aurait écrit" : heureusement la question ne se pose pas et nombreux ont été ceux qui ont prêté une oreille attentive à l'exercice sobre et modeste entrepris par José Parron-do dans Parfois les ennuis mettent un chapeau.
La première édition s'est évaporée aussi vite qu'elle était arrivée en librairie.
Voilà donc réédité ce petit carnet, sous une forme sensiblement différente qui af-firme d'autant plus ses qualités de bréviaire des choses de la vie. Composées d'une phrase attelée à un dessin synthétique au crayon de couleur, ou à l'aquarelle, les dessins de José Parrondo interrogent avec malice le sens commun et jouent avec les échelles de temps, de taille et d'espace. Corps de métiers, imagerie populaire ou encore cycles de la nature (et si c'était les feuilles qui perdaient leurs arbres ?), l'auteur recrée un rapport au monde quasiment ludique avec un ton qui rappelle parfois le Journal de Jules Renard.
Parfois les ennuis mettent un chapeau, dans la parfaite continuité de La Porte, éclaire alors certaines vérités d'une lueur tout à fait poétique.
Une multitude d'adorables réflexions que l'on s'est sûrement dit un jour sans se l'avouer. Avec une typographie et des dessins enfantins comme une excuse aux paroles... Délicieux
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