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Sage Singer est une solitaire. Elle dort le jour et travaille la nuit dans une boulangerie, où elle oublie les blessures de la vie en pétrissant le meilleur pain de la ville. Quand elle rencontre Josef Weber, un vieil homme insomniaque, Sage a enfin le sentiment d'avoir trouvé quelqu'un à qui se confier. Malgré leurs différences, chacun devine les cicatrices intimes de l'autre, et une amitié inattendue voit le jour.
Jusqu'au soir où Josef lui révèle le terrible secret qu'il cache depuis soixante ans et lui demande la plus incroyable des faveurs : le tuer. Confrontée à un choix moral impossible, Sage fouille dans l'histoire de sa famille pour tenter de résoudre son dilemme. Mais alors qu'elle plonge dans les horreurs de la Seconde Guerre mondiale à la recherche de la vérité, elle découvre que la frontière est parfois bien floue entre amour et trahison, justice et vengeance. Et elle devra répondre à la plus difficile des questions : certains actes sont-ils impardonnables ?
Un livre en 2 parties qui ne laissera personne indifférent :
- la vie, de nos jours, aux États-Unis, de Sage Singer, boulangère, qui a bien du mal à affronter la vie et les regards depuis un accident qui l'a défigurée et qui ignore une large part de son passé familial
- la vie de sa grand-mère, juive polonaise, qui a survécu aux pires atrocités des nazis mais a toujours tu ce passé.
Le lien, Joseph, qui veut être pardonné pour les atrocités commises en étant aidé à mourir.
Un livre narrant les pires actions et sentiments des humains mais également les meilleurs, une bien belle écriture que je recommande vivement!
Sage Singer vit dans le New Hampshire. Elle partage sa vie entre Notre Pain Quotidien, la boulangerie de Mary, un groupe de soutien pour les personnes qui ont du mal à faire leur deuil et Adam, son amant marié. Sage n’est pas heureuse, même si son métier est une vraie passion.
Elle va faire la connaissance d’un très vieil homme lors d’une séance de soutien, le gentil Josef Weber. Une complicité s’installe rapidement entre les deux protagonistes, hélas de courte durée : Josef lui avoue avoir un passé de criminel de guerre en Allemagne et demande à la jeune femme juive de mettre fin à sa vie. Horrifiée, Sage décide de le dénoncer à la police et va rencontrer Léo Stein, chasseur de nazis au FBI …
Jodi Picoult nous fait un récit terrible de ce que vécurent les victimes des SS dans des camps de déportation d’où des millions de juifs ne revinrent jamais. Elle donne la parole à Minka, la grand-mère de Sage, une survivante de l’Holocauste. Un roman dur et bouleversant, difficile à se sortir de la tête une fois la dernière page tournée …
A nouveau, Jodi Picoult a su m’embarquer dans son histoire. Chacun de ses livres abordent un thème différent des plus intéressants et toujours avec sensibilité.
Ici, elle soulève la question du pardon mais aussi de la repentance. Peut-on pardonner l’innommable ?
***
Sage Singer est une jeune-fille complexée par une cicatrice qui lui barre une des joues. Elle est boulangère, ce qui l’arrange bien, car cela lui permet de travailler la nuit et dormir le jour donc de limiter au maximum ses relations sociales quasi inexistantes.
Au cours d’un groupe de soutien, elle fait la connaissance d’un vieil homme de quatre-vingt-quinze ans, Josef Weber, enseignant à la retraite, aimé et reconnu de tous. Attachant, elle se lie à lui.
Mais tout bascule le jour où, celui-ci lui demande de l’aider à mourir, estimant qu’il ne mérite plus de vivre, car il a commis de nombreux crimes. Il va alors lui dévoiler son passé et qui il a été.
***
Comme à son habitude, Jodi Picoult va enchainer les chapitres avec l’histoire de chacun des personnages dont surtout les 3 principaux, Sage, Minka sa grand-mère, rescapée d’Auschwitz et Josef.
Certains chapitres content aussi une histoire étrange, écrite en italiques, à propos de laquelle on s’interroge car on ne voit pas le lien avec le reste de l’histoire principale. On ne comprend ce dont il s’agit qu’un peu plus tard dans le livre.
Inutile de dire que ce que vont raconter Minka et Josef est assez poignant et dur. Certaines scènes sont assez difficiles et montrent à quel point l’homme peut être capable du pire.
Tout au long du livre, comme Sage, on s’interroge en se demandant comment nous agirions, nous, confrontés à la même situation. Pourrait-on pardonner à un homme qui a changé, qui se repent des actes atroces qu’il a commis des années auparavant ? Que ferions-nous de ses aveux ?...
Sans vraiment s’y attarder, Jodi Picoult évoque aussi la parole des rescapés des camps : ceux qui pensent qu’avoir survécu leur donne la mission de devoir témoigner et ceux qui se taisent y compris auprès de leur propre famille.
Un beau livre.
En annexe du roman Jodi Picoult cite le livre de Simon Wiesenthal « Les fleurs de soleil » qui l’a inspiré pour cette histoire. Prisonnier dans un camp de concentration nazi, Wiesenthal se retrouva mené au chevet d’un soldat SS mourant qui souhaitait se confesser et obtenir le pardon d’un juif.
Confronté à ce dilemme, Simon Wiesenthal a alors écrit par la suite « les fleurs de soleil » qui donne aussi la parole à d’autres personnes pour débattre de ce lourd sujet qui soulève la question du pardon.
Bouleversant, véritable et authentique, voici les mots que j'utiliserais si on me demandais de décrire ce roman.
Je suis encore remuée par cette lecture, que j'ai bien eu du mal à terminer, non pas parce que cela ne me plaisais pas, mais plutôt pour la violence et la misère décrites qui, malheureusement, ont vraiment existé.
Ce sujet, qui ne m'ai familier que par mes cours d'histoire de l'année passée (et le brevet la même année) et qui donc est resté du côté historique et non du côté du ressenti.
Jodi Picoult est une déesse de l'écriture, il y a déjà bien longtemps que je souhaitais lire un de ses romans, et c'est aujourd'hui chose faite grâce Masse Critique.
Nous avons ici deux parties bien distinctes, l'une qui relate la vie de Sage Singer, et l'autre le récit de sa grand-mère, qui se trouvait dans les camps de concentrations lors de la Seconde Guerre Mondiale. cette seconde partie m'a fascinée! le récit ne se conte pas de raconter l'atrocité vécue par les juifs, il alterne les points de vue, et ce d'une manière appropriée et au bon moment. Nous passons du point de vue de Sage, à celui de Joseph, puis à celui de Léo, ou encore celui de la grand-mère de Sage et celui des nazis présents dans le camp Je pense que l'auteure avait vraiment à coeur de nous transmettre la détresse du personnage et plus généralement des juifs et de toutes les personnes enfermées dans les Camps.
Nous avons donc beaucoup de descriptions assez difficiles, mais qui ont été bien réelles. La violence faite au femme (viols, coups...), la famine, la cruauté des soldats, l'envie de survivre, puis de mourir.
La fin m' a surprise, m'a fait pleurer, bref elle conclue parfaitement ce récit.
Je ne peux que recommander cet ouvrage qui est un coup de coeur.
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