"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Parce que les arbres marchent est un chant, celui d'une femme qui dit la sidération dans laquelle la violence conjugale l'a plongée pendant des années. Une poésie admirable et singulière dans sa forme, au plus près des ressentis de l'enfermement et de la spirale espoir/désillusion dans laquelle s'installe l'intolérable auprès d'un conjoint paranoïaque et violent. La poésie de Thézame Barrême chante dans le noir ton histoire, ma soeur, celle d'une femme sidérée, prisonnière de l'enfer domestique, celle d'un monsieur, celle d'un petit garçon. Elle dit la pensée qui ne respire plus, presque plus, ta honte, ta peur. Et tout doucement, parce que les arbres marchent, ma soeur, tu réussis à te lever, à te tenir debout, en un lieu qu'on ne trouve sur aucune carte. Une poésie bouleversante, puissante, lumineuse, qui nous rappelle, sans jamais tomber dans le sensationnel, l'insupportable réalité des violences conjugales. Une poésie pleine de vie et d'espoir, pour toutes les soeurs.
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