"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Gustav Caroll pourrait, à vue de myope, être considéré comme le H. P. Lovecraft de la littérature urbaine. Ses visions, toutes issues d'un Paris quadrillé et parfois labyrinthique, paraissent extravagantes, comme infusées de magie noire et de rêves troubles. Or, tout ce qui est extrait de ce Paris gargouillant d'animaux et de végétaux, est rigoureusement vrai : du concert assourdissant d'aboiements de chiens recevant la bénédiction dans une église à l'inquiétant manoir aux cent cinquante chats fantomatiques.
Au sein de ce « Paradis perdu », ou « Enfer retrouvé » (question de tendresse envers les rats, les fourmis ou les renards), tout est étrange car tout est normal, c'est-à-dire quantifiable, visible, scientifiquement correct. L'image de la jungle urbaine, au sens propre et au sens actuel : rien ne dépasse, les souterrains n'existent pas, l'hygiène règle tous les problèmes. Non, Gustav Caroll a raison, c'est bien le paradis, et l'on peut affirmer candidement en refermant ces chroniques, que « tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles ».
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