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Par les chemins de vie ; fragments d'incertitude

Couverture du livre « Par les chemins de vie ; fragments d'incertitude » de Gerard Mottet aux éditions Unicite
  • Date de parution :
  • Editeur : Unicite
  • EAN : 9782373551549
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Poésie, cette voix qui tente éperdument d'apprivoiser l'incertitude... « J'aime ce titre : Fragments d'incertitude. Rien de plus fragile. Rien qui impose. Un titre qui se dérobe justement, et qui avoue ainsi simplement, humblement... l'essentiel peut-être pourtant. Seul ce qui meurt existe. Il... Voir plus

Poésie, cette voix qui tente éperdument d'apprivoiser l'incertitude... « J'aime ce titre : Fragments d'incertitude. Rien de plus fragile. Rien qui impose. Un titre qui se dérobe justement, et qui avoue ainsi simplement, humblement... l'essentiel peut-être pourtant. Seul ce qui meurt existe. Il n'est véritablement que cette « émouvante et tragique beauté d'une fleur / suspendue / au bord des précipices ». Et Gérard Mottet interroge ce qui va mourir. Le plus vrai de son poème est dans cette interrogation, dans ce questionnement du temps, « inachevable conjugaison / de la vie et de la mort ». J'avoue que, dans ce recueil si charpenté, j'aime plus particulièrement ces pages où le poème de Gérard se resserre soudain comme une crampe, dans un souffle juste-ment, « Soulevant la poussière /des vieux chemins abandonnés /vent j'ai vu ton visage / grimacer de détresse /de ne plus savoir où aller ». Ces poèmes brefs semblent ramasser le monde dans une seule main. Toute une quête du sens tend le recueil mais ce sens lui-même ne serait-il pas signifié dès le premier texte par « l'éclat perdu d'invisibles lumières / que percevaient nos yeux d'enfant » ? Nostalgie donc, et le désir de retrouver « l'élan perdu de ses désirs ». Par-delà les élans, les formules impératives et les réflexions revient au fond la question centrale : « Es-tu rien d'autre /que ce sceau de l'absence /gravé au coeur de toi-même ». Oui, peut-être attendons-nous tous ainsi « sur le quai / d'une ligne / désaffectée » ce sens qui ne reviendra pas. Et ce serait là, paradoxe ultime, notre seul sens. ». Extraits de la préface de Guy Allix

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