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Des statues renversées. Des dieux auxquels on ne croit plus. Des hommes qui s'entretuent sur une île nue, sans arbres, sans oiseaux, sous le regard impassible de titans de pierre. Faute de bois, faute de pirogues, les insulaires ne peuvent quitter le « Nombril du Monde » pour retrouver les terres fertiles de leurs ancêtres.
Comment survivre quand les ressources d'une île aride ont été épuisées et que les hommes, à coups de pics, ont creusé leur propre tombeau ? Entre le conte philosophique, la complainte ou le chant, ce roman insolite interroge notre conscience en retraçant le destin d'un peuple victime de ses croyances, du climat, de lui-même, avant l'arrivée des Européens, le jour de Pâques 1722.
Assis sur le sable, Tao enlaçait Siam et sentait son coeur battre dans ses mains : J'ai aussi peur que toi, dit-il. J'ai aussi peur. Les vagues s'échouaient à leurs pieds, près des récifs noirâtres, et tous deux partageaient le même pressentiment. C'était peut-être leur dernière nuit. Leur dernière nuit au creux des vagues et du vent. Notre monde va disparaître, dit Siam. Le ciel va rejoindre la mer, et la lune s'éteindre avec le soleil...
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