Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
L'oeuvre d'Esther Tellermann est la relation d'une quête indéfiniment reprise - puisque sans terme, sans origine - vers une incertaine mais essentielle unité. Chacun de ses recueils n'est au fond qu'une étape, un chapitre isolé de ce récit énigmatique tour à tour esquissé, effacé, assuré de sa source et rendu à ses propres cendres, après l'embrasement des lieux et des formules. Pangéia s'inscrit bien sûr dans la continuité de cette démarche : on a donc moins affaire ici à des poèmes isolés qu'à des « fragments », organisés en suites (ou séquences), dont le matériau est sans cesse émondé, retravaillé, afin de faire jouer l'ombre et la lumière conjointes des signes, sur la page intérieure où se profile, fugacement, un seul texte invisible - dans la perpétuelle nuit du monde, le jour fragile de la parole inscrite. Faut-il ou non une piscine ? Doit-on échanger cacahuètes et apéritif avec des voisins ? À quoi sert-il de hanter les « vide-greniers » ? Plus proche de Laurel et Hardy que de Le Corbusier, le couple se pose, entre autres, ces questions existentielles. Son histoire, confondue avec celle d'une maison improbable, rejoint le « fantasme manoir » de tout le monde. Elle est triste à pleurer de rire.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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