Serpent de mer.Au terme d'une journée printanière, sur les rives sauvages d'un point d'eau marécageux, Gloria s'est surprise à tomber dans un étonnant songe érotique. Un homme étrange, albinos, lui est apparu, comme émergeant des flots, arrivant nu. Ensemble, ils ont fait l'amour et de cette relation éphémère n'est resté à Gloria qu'un souvenir brumeux ainsi qu'une étrange excroissance au niveau de l'entrejambe : un nouvel appendice s'apparentant à un pénis rose. Cette transformation a éveillé en elle de nouveaux désirs et Gloria vit ces changements comme une nouvelle existence. Les bouleversements dans son corps altèrent sa relation au monde et rendent son quotidien bien plus excitant qu'auparavant...Tony Sandoval est un artiste brillant qui, à la manière de Tim Burton, fabrique pour chaque oeuvre un nouvel univers visuel et poétique. Son dessin, d'une grande sensibilité, parvient à combiner dans les pages d'Oscuro en rosa : langage érotique, métaphores initiatiques et délires surréalistes. Un ouvrage aussi inattendu que bienvenu qui évoque La Forme de l'Eau de Guillermo Del Toro et parvient à fasciner par le formidable échange qu'il construit entre attraction et inhibition.
Conquise par l’univers de Tony Sandoval, j’attendais ce titre malgré les bestioles rampantes sur la couverture… je me suis fait violence ! Trop intriguée de le découvrir dans cette collection hot …
De base je ne suis pas pitch et encore moins avec Mr Sandoval, souvent onirique, ésotérique, fantastique et un brin déroutant avec ici plus que de l’érotisme soyons clair !
Pour le coup, le sexe est très bien dessiné même s’il est bordé par l’étrange les scènes sont crues et réalistes par les actes. Un titre so hot et pourtant, le côté Porn s’invite dans l’univers singulier de l’auteur sans primer sur le reste.
Tantôt lisse, tantôt vif, le crayon est relevé par une colorisation séduisante.
Mystérieux, étrange, surréaliste avec un fil conducteur qui s’égare sans que la séduction ne flanche pour ma part, car aimer le travail de cet artiste c’est ça, se laisser porter par ses métaphores sans être trop cartésien, et c’est moi qui vous dit ça !
Un conte fantastique un brin pornographique un chouillat trop reptilien pour la phobique que je suis mais j’ai aimé voir Sandoval dans ce style !
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