"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Antoine, la quarantaine, est expert en assurances. Depuis longtemps, trop longtemps, il estime, indemnise la vie des autres. Une nuit, il s'intéresse à la sienne, se demande ce qu'elle vaut vraiment. Par une introspection sans concession, il nous entraîne alors au coeur de notre propre humanité, lui qui ne s'est jamais remis de son enfance, ballotté entre faux bonheurs et réelles tragédies.
Orchestré en trois mouvements, du nord de la France à la côte ouest du Mexique, On ne voyait que le bonheur explore aussi le pays de l'adolescence. Et montre que le pardon et la rédemption restent possibles en dépit de tout.
Ambitieux et maîtrisé. Grégoire Delacourt a fait le voyage au fond de lui-même pour y trouver un trésor, son roman. Bernard Babkine, Marie France.
Une jolie réflexion, amère mais lucide, sur la vie. Et notamment la valeur de celle-ci... Florence Pitard, Ouest France.
Bouleversant. Valérie Gans, Madame Figaro.
Meilleur roman 2014 (Le Parisien /Aujourd'hui en France)
1ère partie : le narrateur nous jette en vrac différentes périodes de sa vie, sans chronologie. Son enfance, son adolescence, sa vie d'adulte, la rencontre avec sa femme et son métier. Constat : il a toujours manqué d'amour, ses parents n'ont pas été présents, n'ont pas su l'aimer. Sa vie d'aujourd'hui, tout aussi ratée. Expert dans les assurances, il contribue à entretenir le malheur des clients au profit de son agence. Sa vie de couple : un désastre. Sa femme le trompe. Ses enfants : il reproduit ce qu'il a vécu, n'a pas eu de modèle. Au début, beaucoup de cynisme. il met un prix sur les divers fragments de sa vie. j'ai parfois souri. Puis on évolue doucement vers le drame : il perd pied petit à petit.
2ème partie. C'est l'exil, il tente de se reconstruire. le monstre qu'il a pu devenir dans la première partie devient un homme plein de coeur, capable d'aimer et de donner.
3ème partie : on change de narrateur. Sa fille, Joséphine, raconte à son tour sa vie, ses sentiments, son incompréhension. Elle a réussi à me faire pleurer.
Des phrases courtes. un excellent roman, même si j'avoue avoir été surprise par la fin de la 1ère partie. Je me suis même demandée si je ne devais pas abandonner ma lecture ! Non seulement, j'ai bien fait de continuer mais sachant qu'il a frôlé le prix Goncourt, je me dis que ça le valait.
1ère partie : le narrateur nous jette en vrac différentes périodes de sa vie, sans chronologie. Son enfance, son adolescence, sa vie d'adulte, la rencontre avec sa femme et son métier. Constat : il a toujours manqué d'amour, ses parents n'ont pas été présents, n'ont pas su l'aimer. Sa vie d'aujourd'hui, tout aussi ratée. Expert dans les assurances, il contribue à entretenir le malheur des clients au profit de son agence. Sa vie de couple : un désastre. Sa femme le trompe. Ses enfants : il reproduit ce qu'il a vécu, n'a pas eu de modèle. Au début, beaucoup de cynisme. il met un prix sur les divers fragments de sa vie. j'ai parfois souri. Puis on évolue doucement vers le drame : il perd pied petit à petit.
2ème partie. C'est l'exil, il tente de se reconstruire. le monstre qu'il a pu devenir dans la première partie devient un homme plein de coeur, capable d'aimer et de donner.
3ème partie : on change de narrateur. Sa fille, Joséphine, raconte à son tour sa vie, ses sentiments, son incompréhension. Elle a réussi à me faire pleurer.
Des phrases courtes. un excellent roman, même si j'avoue avoir été surprise par la fin de la 1ère partie. Je me suis même demandée si je ne devais pas abandonner ma lecture ! Non seulement, j'ai bien fait de continuer mais sachant qu'il a frôlé le prix Goncourt, je me dis que ça le valait.
Antoine est un père de famille tranquille qui travaille dans les assurances et qui mène une vie paisible jusqu'à ce qu'un grain de sable vienne enrayer les rouages du bonheur: son père est atteint d'un cancer qui le tue à petit. Mais ce grain de sable était-il le premier? Antoine est-il aussi heureux qu'il souhaite le penser?
Grégoire Delcourt nous propose de suivre l'introspection de cet homme ô combien banal qui s'est construit sur un drame et un abandon. On suit ses pensées, ses interrogations, sa lente descente dans la dépression.
Comment Antoine surmontera-t'il les épreuves que la vie continue de semer sur son passage? Est-il vraiment heureux?
J'ai beaucoup aimé ce roman et en particulier l'écriture incisive de Grégoire Delcourt. La première partie se présente sous la forme de courts tableaux de la vie d'Antoine, guidée par des nombres. Quant aux deux parties suivantes elles sont surprenantes et assez perturbantes. J'avoue ne pas avoir vu arriver les événements concernant le personnage.
J'en recommande la lecture mais attention, ce roman comporte des uppercuts, il faut donc être bien dans sa tête en le lisant. Je terminerai par cette phrase qui laisse à réfléchir: "On pousse tordu sans l'amour d'une maman. On grandit de traviole." On peut par ailleurs l'élargir à la figure paternelle.
C’est l’histoire d’un homme qui est plutôt calme, stable et doux.
Il manque de preuves d’amour de son père, une de se petites sœurs jumelles est morte, sa mère les a alors quittés.
Il se marie, a deux enfants, mais sa femme le quitte
Il perd son boulot.
Et puis il dérape.
C’est une histoire sensible et triste. Une quête d’amour.
Les thèmes familiers de Grégoire Delacourt : filiation, famille, quête d’amour, failles personnelles…….
Si j’ai bien aimé la première partie, j’ai nettement préféré la seconde, quand la fille meurtrie du personnage s’exprime.
C’est familier aussi à l’auteur, les surprises en deuxième partie.
Si je ne fais pas une passion, les livres de cet auteur, ils sont toujours agréables à lire et d’une grande sensibilité.
Un récit charmant qui tourne au glaçant très rapidement.
Les apparences, ce que l'on montre de soi aux autres, sont souvent trompeurs.
Coup de cœur inattendu pour ce livre touchant.
Après avoir eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire qui me paraissait légère, voire anecdotique , j'ai été happée par la profondeur de ce récit de vie. Je sors tres emue de cette lecture où se mêlent les thèmes du poids de l'histoire familiale, de l'amour (ou du désamour) filial, et de l'impossible pardon.
Une lecture à recommander
1ère partie assez longue, j'ai eu du mal à accrocher, par contre pour la 2eme et 3ème partie je n'ai rien lâché ! Juste un peu déçue par la fin, trop rapide.
Par contre j'ai rencontré l'auteur ce week-end, un vrai bonheur !!!!!
Très beau livre en trois parties. Plein de légèreté et d'anecdotes dans une première partie. La seconde partie devient peu à peu plus intrigante, la souffrance du personnage se dévoile, jusqu'à son geste. Puis la reconstruction et le pardon????
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