"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce récit est un récit de deuil. L'auteure voit sa mère en rêve ou peut-être l'imagine-t-elle en rêve. Chaque chapitre apparaît dans une douceur apaisante comme si le deuil et la douleur étaient ailleurs, enfouis dans le tréfonds d'un travail sur soi-même. Aucune trace, aucun indice n'échappent à la narratrice. Elle constate : « Le rêve dévoile autant qu'il dissimule ». Le rêve de la mère est multiple et peu à peu le puzzle se construit et se déconstruit vers l'acceptation de la perte. L'écriture l'emporte sur l'absence, elle trace un chemin vers le souvenir. Laurence Bouvet respire les mots. Elle les connaît comme d'autres connaissent les fonds sous-marins ou le désert. De leur simplici-té jaillit la profondeur, la magie opère et la lecture de ses rêves finit par capter quelque chose d'indéfinissable en nous, que l'on ne peut nom-mer, au-delà des mots et qui nous enseigne qu'« être vivant c'est être séparé ».
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