Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Stanislas de Guaita a publié Oiseaux de passage, son premier recueil de poésie, à l'âge de 20 ans. Il n'en publiera que deux autres, La Muse noire, deux années plus tard, et le dernier, Rosa mystica, à 24 ans. Il explique, dans la préface de ce dernier recueil, s'être réfugié à cette période de sa vie "dans l'illusion réconfortante du rêve et les nobles mensonges de l'art." La découverte d'Éliphas Lévy l'amène, pour la suite de sa courte existence, puisqu'il disparaît à 36 ans, à se consacrer exclusivement à l'histoire des sciences occultes et à l'Ordre kabbalistique de la Rose-Croix qu'il fonde avec Joseph Péladan.
Maurice Barrès, son ami de jeunesse, brosse de lui un chaleureux portrait dans le texte ajouté à la fin de ce volume.
Le poète Stanislas de Guaita, "tourmenté et inquiet d'artifices" pour Alain Mercier, rend hommage dans son premier recueil à Théophile Gautier, Théodore de Banville, Baudelaire et Hugo. Charles Berlet souligne "ses vers écrits dans un style impeccable et souple, sur un rythme harmonieux". Sa poésie vagabonde de sujet en sujet, évoquant la nature, sans doute son Saulnois natal et le château familial d'Autreville, les fleurs que l'on cueille, les dieux antiques, la modernité, la vieillesse et la mort, l'injustice, et, déjà, les mystères cachés derrière toute chose...
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