Des idées de lecture pour ce début d'année !
Les pièces de Shakespeare n'obéissent pas aux classifications qui sont courantes dans les lettres françaises. Ni tragédies, ni comédies, Troïlus et Cresside (1602), Mesure pour mesure (1603), Tout est bien qui finit bien (1604-1605), Cymbelin (1610) et Les Deux Nobles Cousins (1613-1614) font partie de ces comédies romanesques, de ces fantaisies dramatiques, dont l'humour n'exclut pas la gravité. Passant du tragique au comique tantôt par l'ingéniosité des hommes, tantôt par l'intervention des dieux ou du hasard, elles s'achèvent moins souvent par la fête - retrouvailles ou mariage - que par le simple pardon des fautes commises. Il arrive aussi que le spectateur soit mal à l'aise devant l'ambiguïté des personnages : sous l'amour perce parfois la haine, le désir n'est souvent que concupiscence. Les profondeurs de l'âme humaine sont insondables : Shakespeare n'a cessé d'explorer nos zones d'ombres mais il a également su capter nos moments de grâce.
Robert Kopp.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."