80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La rupture qu'imposerait la colonisation au pays colonisé n'efface pas une continuité culturelle qu'il appartient aux historiens de reconstituer. L'étude de l'émergence du roman dans les cultures colonisées est un des moyens de cette reconstitution ; elle permet aussi d'identifier ce roman au dessin d'une identité nationale à venir. Contre l'idée commune que la colonisation a privé le colonisé de son histoire, quatre écrivains, Juan Antonio Mateos, Bankim Chandra Chatterjee, Marcus Clarke, Jurji Zaydan, par leur action politique, par leur engagement et leurs créations littéraires, respectivement au Mexique, en Inde, en Australie et en Égypte au XIXe siècle, permettent de dessiner une généalogie et une histoire esthétiques et culturelles. Cette histoire fait conclure : le colonisé n'a pas imité servilement le colon. Les mouvements esthétiques et littéraires dits « renaissants» montrent la complexité de la réponse du colonisé. L'identité, tant nationale que culturelle, s'édifie non seulement par la captation d'un héritage européen mais aussi par la reprise de formes esthétiques et narratives locales.
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