"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pendergast face à un psychopathe coupeur de têtes Quel point commun entre la fille d'un milliardaire, un ancien avocat véreux, un oligarque russe et une lauréate du Prix Nobel de la paix ?
Tous ont été assassinés à New York, que la presse surnomme bien vite la Cité des Ténèbres. Surtout, ils ont tous été décapités, et leur tête a disparu, comme si l'assassin était une sorte de collectionneur morbide...
Quelles sont ses motivations ? Comment choisit-il ses victimes ? C'est ce que Vincent d'Agosta, de la police de New York, et l'agent spécial Pendergast, du FBI, s'efforcent de comprendre. Et si l'ultime cible du psychopathe n'était autre que Pendergast lui-même ?
Avec ce nouvel opus, Preston & Child renouent avec leur veine polar. Une enquête parsemée de fausses pistes où l'intelligence l'emportera sur la force brute.
Malgré le nombre, prolifique, d’enquêtes d’Aloysius Pendergast, c’est bien avec la 17ème que je découvre les aventures de ces personnages récurrents du duo Preston & Child.
Pour autant, j’ai été heureuse de pénétrer dans cette intrigue fluide, sans temps morts où les fausses pistes apportent de bons rebondissements.
Deux personnages principaux dont l’agent spécial du FBI, Aloysius Pendergats, d’ailleurs le terme spécial lui va comme un gant. Un côté sherlock Homles couplé à Simon Baker dans «le mentaliste», doté de capacités de discernement hors norme, une excentricité à l’anglaise, avec son majordome et sa Rolls. D’Agosta est un flic plus commun, homme d’action par excellent et terre-à-terre.
Une bonne partie du livre, on a l’impression que Pendergats survole cette enquête assez particulière, puisque de riches New-Yorkais sont retrouvés décapités après avoir été l’objet d’une mise à mort assez étrange et spectaculaire… Mais ce n’est que pour accentuer le flegme de cet homme atypique, puisqu’au final, il apparaît dans toute son efficacité dans cette course-poursuite aux prises avec un serial-killer d’une rare intelligence.
Le final est très intéressant, bien amené et les auteurs baladent le lecteur jusqu’à la toute fin, quant à l’identité du tueur.
Une enquête avec en toile de fond une réalité sociale prégnante avec cette lutte des classes et les inégalités qui se creusent. Ces meurtres sont le révélateur d’un mal qui ronge nos sociétés, même si le but recherché était différent.
Malgré le côté fantasque de Pendergast, j’ai trouvé que les auteurs tentaient de lui donner un visage plus humain, où ses capacités, ne seraient pas mises en avant, mais bien sa haute moralité. Une introspection très intéressante quand on sait qu’il est difficile, parfois, pour les personnes aux capacités élevées de prendre du recul.
Même si j’ai découvert cette série avec cette 17ème enquête, cela ne m’a pas gêné puisque les intrigues sont différentes à chaque fois, avec la présence de personnages récurrents.
Un thriller classique, mais efficace porté par un personnage haut en couleur, que j’ai été ravie de découvrir et que je ne manquerais pas d’apprendre à connaître, en lisant les prémices de ses aventures.
Je suis une grande fan de l'inspecteur Pendergast, mais cette histoire m'a un peu déçue. L'intrigue était, à mon goût, un peu longue à se mettre en place, il y a quelques redondances et le cœur même du suspense, là où s'exerce l'art de l'inspecteur était également que lors d'un bref moment. De plus, ce que je préfère dans ces romans c'est d'en apprendre toujours un peu plus sur le passé sombre d'Aloysuis et là j'ai quasiment rien appris de plus.
Nuit sans fin, lecture sans fin...
C'est parfois compliqué de lire un livre après un énorme coup de cœur. Comme qui dirait, ça passe ou ça casse. Avec Nuit sans fin ça a malheureusement été un flop. Là où ça commençait bien, où je me suis vite prise au jeu, ça a fini par vite s'essouffler et me lasser. Une lecture en demi-teinte et aujourd'hui je vous explique pourquoi.
Et on va d'abord commencer par le positif, parce que tout n'est pas que négatif non plus.
Le gros et unique point positif, pour le coup, ce sont les protagonistes et plus particulièrement Aloysius Pendergast. Lui et ses coéquipiers sont charismatiques et attirent une certaine lumière sur eux. Mais surtout ils ne manquent pas de réparties.
[...]
Je peux entendre que l'enquête piétine, que le coupable soit difficile à débusquer mais pour moi ça prenait clairement trop de temps et j'avais même la sensation d'être en présence de trop de personnages. A l'heure où j'écris ces lignes je me demande encore l'intérêt de certains et de certains scènes et en quoi ils contribuent à l'intrigue. J'avoue avoir lu un peu en diagonal à ce moment tant je trouvais ma lecture déjà bien pesante.
[...]
Je pense sincèrement que ne voyant pas les choses avancées après les cent premières pages, j'ai commencé à lâcher l'affaire. Là où ça partait d'un bon sentiment de découverte, d'une bonne intrigue, ça c'est transformé en lassitude. Trop de longueur, d'explications, de données qui ne m'ont ni intéressée ni convaincue.
Et pour autant je ne ferme pas complètement la porte à cette série. Parce qu'au final le fond de l'intrigue est intéressant mais je me suis perdue dans les méandres des pages à n'en plus finir.
En bref,
J'ai envie de vous dire, faites-vous votre propre avis. C'est compliqué pour moi de faire un avis si peu élogieux mais il faut pouvoir dire quand ça ne va pas pour que mes avis coups de cœur soient pris autant au sérieux que mes déceptions, et le reste d'ailleurs. Et puis ça fait également du bien de mettre des mots sur un ressenti aussi mitigés et de le partager avec vous. Mais encore une fois je peux que vous inviter à vous faire votre propre avis.
J'avais souvent vu passer le nom d'Aloysius Pendergast, mais je ne m'étais jamais demandé qui il pouvait être, ni qui étaient ses auteurs Douglas Preston et Lincoln Child. Mieux vaut tard que jamais ! Nuit sans fin est la dix-septième enquête de l'inspecteur Aloysius Pendergast, le temps pour moi de découvrir enfin ce qui se cache derrière cette série. Merci à Mylène de l'Archipel pour cet envoi.
Des crimes, tous plus atroces les uns que les autres, des victimes décapitées et sans lien entre elles… Voilà qui sonne le retour de la collaboration entre Pendergast et D'Agosta. Y-a-il un ou plusieurs tueurs ? Quel est ou quels en sont les mobiles ?
"[…] personne n'est à l'abri de sa vengeance. New York est plongée dans une nuit sans fin…"
Le rythme du roman est haletant. Aucun temps mort dans ce roman : on n'a pas le temps de souffler, on vit avec les deux enquêteurs, nous aussi on veut savoir ! Les auteurs multiplient les points de vue et nous promènent de mauvaises pistes en mauvaises pistes. On suppose, on pense savoir, on est presque sûr. Mais on se trompe, tout est flou, rien n'est clair. Aucun indice, pourtant tous importants, ne nous met sur la bonne piste. On essaye de remettre les pièces du puzzle dans l'ordre, mais Preston & Child ont plus d'un tour dans leur sac ! La fin est surprenante : la tension au plus haut, le final plein de suspense. Je ne m'y attendais absolument pas ! Je me suis fait avoir comme une bleue ! (je suis effectivement une bleue en ce qui concerne cette série, rappelez vous.)
"Il aurait aimé se sentir sûr de lui en pareille circonstance, d'autant que l'augmentation du nombre de blogueurs et de commentateurs en ligne venait nourrir la foule de ceux qui assistaient à ces conférences de presse. Plus celles-ci attiraient de monde, plus elles relevaient de la foire d'empoigne.La majorité des personnes présentes étaient de véritables trous du cul, surtout parmi les représentants des réseaux sociaux aux questions desquels D'Agosta allait devoir répondre avec une assurance qu'il ne possédait pas."
Mais plus que tout, j'ai vraiment aimé le personnage de Pendergast, sa manière d'enquêter, ses petites habitudes et manies, sa vie très à l'écart et pour le moins originale pour un inspecteur du FBI. Un personnage très mystérieux, discret, qui ne parle jamais pour ne rien dire. Un personnage intrigant et extrêmement fascinant. Une belle rencontre, je lirai sans aucun doute d'autres opus de la série. (Et j'ai surtout très envie de faire la connaissance de Constance plus longuement)
"L'inspecteur, sans répondre, étudiait un minuscule carré de ciment sale avec la perplexité d'un conservateur de musée face au sourire de la Joconde. Il s'approcha du corps en sortant une pince à épiler. le visage à quelques centimètres du cou sectionné de la victime, l'oeil collé à la loupe, il plongea les extrémités de la pince dans la plaie, dont il tira un tube élastique qui devait être une veine."
Nuit sans fin est de ces romans policiers dont on aimerait qu'ils durent tant on est entraîné dans l'enquête. Et ne rien voir venir à la fin, c'est jouissif ! Un bon polar de qualité !
https://ellemlireblog.wordpress.com/2018/05/30/nuit-sans-fin-preston-and-child/
Je remercie les éditions L’Archipel pour l’envoi du magnifique SP Nuit sans fin de Preston & Child qui me laisse sur un avis mitigé.
J’ai enfin découvert l’inspecteur Pendergast et son acolyte D’Agosta du NYPD, il était grand temps je crois mais peut être pas avec le meilleur opus de la série. En effet, j’ai eu un peu de mal avec la construction de cette intrigue surement à cause de ces pistes erronées vers lesquels nous envoie les auteurs qui ont provoqué un éparpillement de tous les protagonistes concernés, ce qui a cassé le rythme de l’histoire. L’écriture de ce roman est fluide, il se lit relativement bien. On peut le lire sans avoir lu les tomes précédents mais il y a tout de même quelques références au passé des héros. Malgré tout, J’ai passé un agréable moment de lecture.
Les auteurs nous plongent directement dans leur intrigue, dans l’action, le corps d’une jeune femmes est retrouvée assassinée et décapitée (un peu d’hémoglobine cool) D’Agosta et Pendergast sont sur le coup, bientôt d’autres meurtres du même acabit vont faire surface (beaucoup d’hémoglobine j’adore). Aucun points communs ou liens ne relient ces victimes sauf peut être leur fortune. Un moment de flottement , plusieurs pistes vont alors voir le jour mais malheureusement aucune ne sera la bonne, l’enquête va alors piétiner ( j’ai trouvée cette partie du roman longue). Les enquêteurs vont se retrouver face à un redoutable coupeur de têtes…. Mais qui est il? Quel est son mobile? Qu’est ce que ses victimes ont en commun?
J’ai trouvé que ce roman manquait de rythme surtout après la découverte des deux premières victimes jusqu’aux dernières, trop de longueurs, trop de fausses pistes, trop de cadavres sans tête, une enquête qui tourne en rond mais une bonne seconde partie avec de l’action et un dénouement discutable.
Le personnage de Pendergast est intéressant, très énigmatique , mystérieux, érudit et décalé par rapport à son époque mais aussi un peu trop surjoué à mon gout: Sherlock Holmes en mieux, plus pertinent, plus performant, un super héro quoi. Il m’a quand même procuré du plaisir avec ses façons de faire, je crois bien que j’ai kiffé ce mec. Quant à son collègue D’Agosta ben lui il suit le mouvement et notamment l’avis du journaliste Harriman comme la plupart des New Yorkais, il subit l’enquête.
Dans la première partie j’ai trouvé Pendergast trop passif, je m’attendais à plus d’implication de sa part dans cette affaire vu qu’on le voit prélever des indices et qu’il est sensé être le héro phare de cette série mais non, dommage par contre dans la deuxième partie on ne voit que lui, et là c’était un peu too much. Découvrir le nom du tueur à la fin du livre était judicieux comme choix même si je l’avais deviné.
Dans la seconde partie du roman, j’ai enfin été gâté, j’ai eu du rythme, du suspense, de l’action, un tueur clairvoyant et coriace à la hauteur des talents de Pendergast (il a même réussi à le mettre en difficulté) et biensur un super héro j’ai nommé Perdergast himself: tous les éléments pour une fin sensationnellement renversante.
Ce livre m’a donné envie de découvrir les autres tomes que je ne manquerai pas de lire très prochainement. En attendant, je vous conseille ce polar assez conventionnel avec un personnage atypique à la personnalité complexe et au look improbable qui ne vous laissera pas de marbre.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !