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Avec ces nouvelles écrites entre 1957 et 1977, Elizabeth Spencer invite le lecteur dans l'espace sensuel et romantique qu'est le Sud profond.
C'est une composition en fugue, un livre d'échos et de reflets, une dramatisation du Sud faite d'inceste, de violence et de racisme, d'inquiétante étrangeté et d'effluves à en perdre la tête, montant de chaque chaudron d'épices, ou des grèves du golfe du Mexique. C'est l'oeuvre d'un écrivain nostalgique, certes, mais singulièrement fasciné par l'insidieux pourrissement des choses et des relations. Sous les dehors de la comédie paraissent des personnages et leurs doubles inquiétants, se trament des complots mortels pour obtenir le pouvoir.
L'enjeu est moins la possession de l'autre que l'affirmation de soi, moins la guerre amoureuse que la terreur de la perte de l'identité. De là, l'omniprésence de l'Autre qui hante tout le livre comme si le Sud lui-même était en grand danger de perdre son identité.
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