Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
La « Roche Courbière », voilà bien un autel naturel où les druides vénéraient la Grande Boyne, une des figures d'Ana, la Grande Déesse des Commencements. C'était une divinité des eaux, de la fécondité et de la prospérité. Les druides des Allobroges l'imploraient afin que le Drac leur assure les dons précieux de la terre nourricière.
Et il est probable que le culte dédié aux triades de Déesses-Mères, héritières d'Ana, ait perduré longtemps après la pénétration du Christianisme en Gaule. Peu à peu, ces triades se transformèrent en Vierges noires, sculptées grossièrement par les mains des paysans. Enfin, la vénération de la Vierge Marie les supplanta définitivement. Mais le nom de Notre-Dame des Autels rappelle néanmoins, sur la Roche Courbière, les anciennes origines païennes de Notre-Dame, qui hantent toujours notre inconscient collectif.
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