"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans un pavillon au fond du lotissement, la mère, la fille et le gendre attendent le retour du père, qui doit rentrer de l'hôpital après sa treizième tentative de suicide. Pour l'accueillir au mieux, ils ont eu l'idée d'une invitée surprise : la télévision ! Mais l'ambulance est en retard et le psy-show prend des allures de farce caustique.
« Nos écrans bleutés » est un pamphlet contre une société où l’intime est jeté en pâture à des téléspectateurs friands de ragots et de sensationnel, remplissant ainsi le vide de leur propre vie, vivant par procuration des choses ordinaires sur le mode de l’extraordinaire.
Le thème de la mort filmée en direct n’est pas nouveau. Le cinéma, bien avant la téléréalité, l’a exploité. L'originalité de Gilles Granouillet est d’avoir mis le spectateur en position de caméra. Celui-ci n’est plus l’observateur passif d’anonymes prêts à tout pour devenir célèbres, mais l’acteur principal de ce que des producteurs sans vergogne lui donnent à voir. Face à cela, le spectateur devenu acteur ne peut plus simplement se cacher derrière son écran de télévision, il est obligé de s’impliquer et de prendre – ou non – ses responsabilités.
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