« Nos écrans bleutés » est un pamphlet contre une société où l’intime est jeté en pâture à des téléspectateurs friands de ragots et de sensationnel, remplissant ainsi le vide de leur propre vie, vivant par procuration des choses ordinaires sur le mode de l’extraordinaire.
Le thème de la mort filmée en direct n’est pas nouveau. Le cinéma, bien avant la téléréalité, l’a exploité. L'originalité de Gilles Granouillet est d’avoir mis le spectateur en position de caméra. Celui-ci n’est plus l’observateur passif d’anonymes prêts à tout pour devenir célèbres, mais l’acteur principal de ce que des producteurs sans vergogne lui donnent à voir. Face à cela, le spectateur devenu acteur ne peut plus simplement se cacher derrière son écran de télévision, il est obligé de s’impliquer et de prendre – ou non – ses responsabilités.
Retour suivi de l'homme à l'oreille tendue
Mélody et le capitaine
Le transformiste ou le complexe de Camard
Drache - Un mariage
Naissances
Une chambre en attendant
Enterrement d une vie de jeune fille
Deux enfants
Les psychopompes ; abeilles
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Poucet pour les grands
Combat
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