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Norakuro est un chien qui sert dans l'armée impériale japonaise. Il se distingue au milieu de ses camarades au pelage blanc car lui seul est noir. Nous sommes en pleine guerre sino-japonaise, et Norakuro, au courage et à l'astuce jamais en défaut, mène ses hommes à l'attaque contre les troupes chinoises, représentées sous les traits de cochons. (Tagawa utilise la métaphore anmalière dont se serviront plus tard Calvo, puis Spiegelman.) Heureusement il s'agit d'une guerre pour rire, où l'on ne voit jamais verser la moindre goutte de sang. Dans ce volume (qui constitue le huitième de l'édition intégrale en dix volumes publiée par Kodansha en 1969), le grand fait d'armes est la prise de la cité fortifiée de Goretville.
En plus d'expliquer la guerre aux enfants, Tagawa est un poète, mais aussi un paysagiste, graphiste et coloriste de premier ordre. Norakuro est exactement contemporain de Babar. Sa célébrité est énorme au Japon. Il était jusqu'ici inconnu en Occident. Rappelons qu'en France, les mangas les plus anciens traduits à ce jour sont ceux de Tezuka. Avec Norakuro, le public va non seulement découvrir un classique, mais, pour la première fois, un manga d'avant 1940.
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