"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Paru en 2008, le premier volet de La Jeune Fille et le nègre, de Judith Vanistendael, avait été nominé dans la présélection des « Essentiels » d'Angoulême.
Voici la deuxième partie de ce diptyque ; un album plus long, aussi fort et émouvant que le premier.
L'amour. L'amour d'une fille blanche, de nationalité belge, pour un réfugié politique togolais. Un amour pur, passionnel, mais en même temps hésitant, oppressant, terrifiant. La première partie de La Jeune Fille et le nègre s'achevait par un mariage imposé par les circonstances. Dans ce second volume, situé quelques années plus tard, Sophie raconte à sa fille Babette - et au lecteur - ce qu'il est advenu de son amour pour Abou. Elle nous prend par la main pour un voyage dans son passé qu'elle a tant caché, tant voulu oublier.
Tandis que le dessin de l'auteur continue de s'affirmer, on retrouve la justesse de ton, le sens de l'observation, le mélange de réalisme social et d'humour qui caractérisaient la première partie de cette oeuvre forte et originale, sur les sans-papiers et demandeurs d'asile.
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