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Nocebo, la toxicité symbolique

Couverture du livre « Nocebo, la toxicité symbolique » de Pascal Maire aux éditions Jacques Andre
Résumé:

S'il semble aisé d'interroger le placebo, ausculter les phénomènes nocebo apparaît de prime abord comme une mission impossible : interroger nocebo ne risque-t-il pas de redonner quelque vigueur à la pensée magique dans une biomédecine rationnelle ? Dans l'impossibilité de séparer psychisme et... Voir plus

S'il semble aisé d'interroger le placebo, ausculter les phénomènes nocebo apparaît de prime abord comme une mission impossible : interroger nocebo ne risque-t-il pas de redonner quelque vigueur à la pensée magique dans une biomédecine rationnelle ? Dans l'impossibilité de séparer psychisme et corporéité tout en relevant leurs inextricables relations, ne revèle-t-il pas une métaphysique anachronique? Les différents éclairages (historique, littéraire, médical, pharmacologique, philosophique, psychologique) de cet ouvrage permettent de souligner ombres et lumières du pharmakon (remède et poison), ainsi que les relations entre effets réels et subjectifs, des phases de mise au point à celles d'utilisation du médicament en pratique médicale, et ses inéluctables conséquences. Quelquefois dangereusement aux marges des savoirs reconnus, ce livre est un ensemble d'essais pour tenter de cerner l'insaisissable. Treize chapitres sont regroupés en trois parties : Corps à corps : les mots, la mort, les maux, pour les approches historiques et épistémologiques, la seconde En finir avec l'effet nocebo en biomédecine ? explore les aspects pharmacologiques et médicaux ; les contributions de la dernière partie, D'autres regards, d'autres perspectives, renouent avec les approches phénoménologiques. Faut-il voir dans le nocebo une maladie d'emprunt ? Toujours en souffrance, dépossédé de sa maladie par les efforts thérapeutiques notamment ceux de la biomédecine, l'individu tenterait une nouvelle subjectivation. Faut-il percevoir le phénomène nocebo comme symptôme d'une attente répudiée et ainsi maltraitée ? Ne nous force-t-il pas à reconsidérer le paradigme de la rupture radicale classique, à nous situer par delà nature et culture?

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