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L'habit ne fait pas le gentleman.
Il est temps pour Miss Margaret Peterson de se marier. Elle décide de trouver un époux qui, à défaut d'autre chose, partage sa passion pour l'horticulture. Malheureusement, le premier individu qu'elle entraîne dans un jardin se comporte comme un rustre.
John Parker-Roth est un gentleman, un vrai, et il vole au secours de Margaret. Lui-même ne vit que pour les plantes, et l'idée du mariage ne le séduit guère. Il n'aura pourtant pas le choix, car c'est lui qu'on accuse d'avoir butiné la jeune femme. Il pourrait bien se laisser convaincre et pas seulement pour sauver l'honneur de Margaret, mais parce que celle-ci a la fraîcheur d'une rose.
Une rose avec de redoutables épines.
Après Sarah, Emma et Lizzie, voici Meg, la délicieuse plante, peu habituée aux choses mondaines et passionnée d’horticulture, qui se retrouve en position délicate avec un homme, John Parker-Roth. Un an plus tôt, ils s’étaient déjà rencontrés et la jeune femme avait particulièrement apprécié cet homme discret et amoureux des plantes tout comme elle. Mais rien ne s’en était suivi.
Ce quatrième tome ne bouleverse en rien le schéma tracé par l’auteure depuis son premier tome. Deux jeunes gens compromis, découverts dans une situation portant à confusion, à qui l’on demande dès lors de se marier rapidement afin que la jeune demoiselle ne voit pas sa réputation détruite.
Meg et John ne dérogent pas à la règle. Mais tout de même, presque 500 pages pour nous raconter cette histoire somme toute très prévisible on s’en doute, c’est un peu long. D’autant qu’il y a beaucoup de digressions, notamment sur un couple annexe, lady Felicity et lord Bennigton.
Heureusement, il y a toujours la présence d’humour, ce trais caractéristiques de la saga, même s’il est léger, il n’en reste pas moins vraiment appréciable.
Le problème majeur du couple Meg et John, c’est leur aveuglement réciproque. Au bout d’un moment, il est évident pour le lecteur qu’au vu de leur comportement, chacun éprouve une attirance flagrante pour l’autre. Seuls eux se refusent à le voir, et ce presque jusqu’à la dernière page. J’ai trouvé que cela manquait cruellement de vraisemblance.
Cependant, malgré tous les reproches que je peux trouver, il est indéniable que je dévore ces histoires toujours aussi vite et avec plaisir. Je sais dans quoi je m’engage et donc je sais parfaitement à quoi m’attendre.
Vous aimerez si…
– les romances historiques pleines de convenances d’époque vous plaisent.
– vous aimez les histoires d’attirance/répulsion
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