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Un cinéaste, ayant entendu la narratrice lire à la radio un court récit intitulé L'homme de ma mort, lui demande si elle accepterait de développer pour lui cette histoire, qu'il voudrait adapter à l'écran. Après des hésitations dont elle s'explique, elle entreprend de lui raconter en détail cet épisode de sa vie. La narration est constituée presque uniquement d'une suite d'e-mails adressés au cinéaste, qui vit à l'étranger. Ces messages font alterner des récits au passé, des propositions de scènes cinématographiques dialoguées, des fragments réflexifs sur la difficulté ou l'incapacité d'aimer. Le sujet du film (et donc du roman) est en effet celui-ci : un homme, Arnaud, s'éprend passionnément d'une femme (la narratrice, baptisée Hélène), donne tous les signes d'un amour vrai, puis, presque aussitôt, se déprend d'elle et manifeste indifférence, haine ou mépris. Tous les signes s'inversent sans motif apparent.
La narratrice tente de cerner l'inconstance, la versatilité du sentiment amoureux, la douleur de ce qui ne dure pas. Elle cherche un sens à ce qui, semble-t-il, n'en a pas. Elle scrute sans relâche la frontière entre ces deux phrases : je t'aime/je ne t'aime plus, entre ces deux images : l'éclat du premier regard (le flash amoureux) et le dégoût du dernier regard. Comment « l'homme de ma vie » devient-il « l'homme de ma mort » ? Qu'est-ce qui s'est passé entre les deux ? Qu'est-ce qui a passé ? Tout le roman est vrillé autour de cette question : pourquoi « ça ne marche pas ? ». Il se présente comme une sorte de polar psychique : on enquête sur la disparition de l'amour, on interroge les témoins ou les complices (les parents d'Arnaud, la soeur d'Hélène, etc.), on tente d'établir les responsabilités (Qui est coupable ? Est-ce toi, est-ce moi ? Ou bien ni toi ni moi ?), on en cherche les causes aussi profond que possible, quitte à aller voir du côté de l'inconscient.
Il s'agit d'une correspondance entre une romancière et un cinéaste qui souhaite faire adapter au cinéma sa nouvelle. La romancière se met alors à conter son histoire car il s'agit d'une histoire vraie qu'elle a réellement vécu. Elle va tout de même changer les noms. Pour elle, ce sera Hélène et l'homme de l'histoire, Arnaud.
Elle raconte alors leur histoire d'amour, quand tout est beau au début et que du jour au lendemain, tout peut s'arrêter. "Arnaud" la quitte mais "Hélène" ne cesse de l'aimer. Au fond qu'est ce que l'amour ?
"Vous trouvez ça normal, vous, que l'amour passe ? Qu'il ne fasse que passer ?"
Le ton de l'écriture est très beau. C'est agréable de lire Camille Laurens, une auteure que je n'avais encore jamais lu jusqu'à présent. Mais sinon, j'ai trouvé ce livre pas facile à suivre car la narratrice précise dans ses correspondances les changements qu'il faut y faire, elle fait référence aussi à un auteur Benjamin Constant de son livre "Adolphe" qui m'était inconnu jusqu'à maintenant, mais avec tout ce que l'on apprend dans ce roman, j'ai maintenant très envie de le lire. Mais il n'est absolument pas nécessaire de le lire avant.
Pour en revenir à "Ni toi ni moi", il y a beaucoup de narrations et peu de dialogue. Je ne pourrais dire l'avoir apprécier car je me suis lassement ennuyée.. C'était long et sans grand intérêt. Mais où voulez en venir l'auteure ? Une déception..
Je retenterai une lecture de cette auteur à l'avenir.
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