80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Neh Manzer, que l'on peut traduire par Les Neuf Pavillons, fut composé entre les XVe et XVIe siècles et fut porté à la connaissance des lecteurs français en 1808 grâce à la traduction du baron Daniel Lescallier.
Ce livre, qui rassemble neuf historiettes, prend pour point de départ un argument similaire aux Mille et Une Nuits, à savoir, une condamnation à mort différée de jour en jour grâce à une série de contes. L'imminence de la mort est donc l'élément déclencheur de la création, sauf que, dans l'histoire qui nous intéresse, ni la vie de la conteuse n'est menacée ni même sa condition de première reine. Ce qu'elle entend sauver par ses histoires est la vie de son père contre lequel le roi a de grands griefs : « Vous savez que votre père a fait périr ma mère ; d'après la loi du talion il a mérité la mort, et je ne puis me dispenser de lui faire subir cette juste loi. »
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