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Ne soyez pas timide

Couverture du livre « Ne soyez pas timide » de Erik Martiny aux éditions Pierre-guillaume De Roux
Résumé:

Un jeune homme, Thomas Corbillard (il se sent assez « imposteur » ...), s'apprête à nous faire part de son initiation à l'écriture par Jean Cocteau lui-même. Première étrangeté, son histoire commence non pas par la fin mais, disons, par le milieu de sa vie. A 49, il fut professeur de collège,... Voir plus

Un jeune homme, Thomas Corbillard (il se sent assez « imposteur » ...), s'apprête à nous faire part de son initiation à l'écriture par Jean Cocteau lui-même. Première étrangeté, son histoire commence non pas par la fin mais, disons, par le milieu de sa vie. A 49, il fut professeur de collège, pur produit de l'Éducation Nationale...
Conséquence logique de la solitude qui l'oppresse, il tombe amoureux de Ludmilla/Camille/Ophélie, élève de 16 ans. Une liaison scandaleuse qui tourne court quand le père d'Ophélie décide de l'emmener, manu militari, jusqu'à Bangkok. Histoire de sauvegarder une moralité tatillonne...
Thomas "naît" quand l'enseignant moribond en lui hérite de la maison de son voisin Monsieur Corbillard, ancien inspecteur d'Académie, et y découvre une invitation de Jean Cocteau avec ces mots :"Ne soyez pas timide." Thomas, jeune homme de 19 ans, ne songe qu'à devenir écrivain en effet mais souffre de complexes inextricables qui l'inhibent.
Son initiation se déroule en deux temps : le soir avec Cocteau, elle se révèle sensuelle, fantasque, toute en séduction flottant dans des nuages d'opium; le jour c'est Tirésias, le borgne, (peut-être victime d'une boule de neige meurtrière tout droit lancée de l'intérieur des pages d'Enfants terribles) qui l'assigne au "bureau" du pont Mirabeau : pour dépasser ses complexes, rien de tel que de faire la manche et soutenir le regard tantôt compatissant, tantôt hautain des passants et passantes.
Hélas Thomas tout à ses doutes ne fait aucun progrès littéraires et développe une jalousie dévorante pour son maître, Cocteau ce démon en lui a chaque minute (alors même que son goût le porte vers les femmes) De guerre lasse, l'écrivain l'envoie faire un long voyage vers l'opium et autres expériences jusqu'à Chiang Mai où il a son fournisseur le plus recommandable.
Voyage au bout de l'enfer tropical ou Thomas "noue" une relation amicale avec un serpenteau qui n'obéit qu'au nom de Jean, fréquente toute sortes de professionnelles aussi zélées que fantomatiques et enfin touche le fond en volant la robe sacrée d'un moine.
Fait notable donc littéraire en diable, sur le bateau du retour, il croise une jeune Ludmilla qui lui confie une lettre à poster pour un homme qu'elle aime mais qu'elle a dû « laisser » en France a cause du "temps" qui les sépare.

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