Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Une fois devenue indépendante, l'Argentine a mis en oeuvre un projet de modernisation de tendance libérale qui prévoyait l'ouverture du pays à l'immigration de masse, avec un nette préférence pour celle d'origine européenne. Afin de faciliter l'homogénéisation de la population, les élites dirigeantes diffusèrent le mythe d'une "Argentine blanche" et nièrent, de ce fait, la diversité ethnique du pays. L'imaginaire national est resté profondément marqué par ce mythe fondateur qui a plongé dans l'oubli l'héritage proprement latino-américain du pays. S'il a été remis en question pendant les années 1930 au profit d'un nouvel ordre de valeurs, c'est l'irruption d'une seconde fiction nationale puissamment identificatrice, le péronisme, qui permettra son dépassement. Les crises politiques et économiques de la fin du XXème siècle, qui ont forcé d'importants contingents d'Argentins à l'exil, réactivèrent le lien affectif entre l'imaginaire national et l'immigration. La crise financière de 2001 a déstabilisé le pays jusque dans sa conception de lui-même, engageant de ce fait un mouvement général d'introspection identitaire en Argentine.
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