Maniée par les druides selon des rites appropriés, la branche de l'arbre, ou sa feuille, revêtait aux yeux des celtes valeur de signe ou de symbole. Pourquoi certaines essences étaient-elles réputées anciennement tantôt bénéfiques, tantôt maléfiques ?
Gages d'alliance avec les forces renouvelées de la nature, elles avaient pu être liées anciennement par les druides à des messages de guérison, de paix et de renouveau. Associés au culte fécondant des sources et à celui des morts, ces monuments de la nature, longtemps réputés habitacles des démons, seront par d'autres détours reliés lentement aux voies chrétiennes du Salut. L'auteur nous entraîne successivement dans le sillage du culte des sources, en compagnie des premiers ermites chrétiens, puis à travers les coutumes dans le relais héroïque et légendaire de la tradition arthurienne. Il poursuit sa quête de la Renaissance à la Contre-Réforme, jusqu'à la veille de la Révolution Docteur en Histoire et es Sciences Juridiques de l'Université de Rennes (I-II) Michel Duval a voué ses thèses et ses principaux travaux aux forêts bretonnes, à leur économie et à leur histoire. Délégué au groupe d'Histoire des forêts françaises auteur de plusieurs études sur les droits d'usage, les anciens métiers, les foires et marchés et les institutions coutumières de la Bretagne publiés dans diverses revues scientifiques et littéraires, il est membre de l'Institut Culturel de Bretagne (Histoire-Écologie), il l'est aussi du Cercle d'Études des Druides et Bardes de Tradition ainsi que de plusieurs sociétés savantes de Bretagne.
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