"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
A priori, il semblera difficile au lecteur d'admettre qu'il existe des points communs entre, citons au hasard : les abattoirs new-yorkais, le développement du système éducatif dans le Montana, le quartier des plaisirs du Yoshiwara, la conquête de l'Ouest, les pogroms en Europe centrale, la Mafia sicilienne, ou encore l'Office Japonais des Brevets... Et pourtant, tous ces éléments convergent vers la naissance assez improbable, le 14 novembre 1919, du studio le plus désastreux qui ait jamais existé sur les pentes du Mount Lee et dans le quartier d'Hollywood connu sous le sobriquet de Poverty Row. Entre l'alcoolisme chronique de son scénariste vedette, qui ne songe qu'à s'approvisionner en boissons fortes malgré la Prohibition, et l'extravagance de son magnat qui ne rêve que de tourner des westerns en kimono et en geta, et fait rédiger les intertitres des films en caractères katakana, c'est à une fuite en avant désespérée - et désespérante - vers une catastrophe annoncée que nous entraîne Christian Labazée qui n'a jamais aussi peu respecté quoi que ce soit.
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