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Depuis la seconde moitié du XVIe siècle, Genève s'est imposée comme un centre intellectuel et religieux. Attirant une importante communauté de nobles étrangers, la ville ne reste pas à l'écart des goûts et des pratiques artistiques du temps. Si la place qu'y tenaient les beaux-arts est aujourd'hui reconnue, il restait à évaluer celle de la musique.
Ici comme ailleurs, les temps forts de la vie familiale et sociale sont inséparables des danses accompagnées par les instruments. Musiciens itinérants et maîtres de danse ont été les acteurs essentiels de la diffusion des pratiques musicales. Au milieu du XVIIe siècle, on signale déjà que des « concerts de musique » se tiennent dans les temples et en 1718 une première société de concerts obtient l'aménagement à l'Hôtel de Ville d'une salle où se produiront pendant plus d'un siècle les amateurs genevois et les artistes de passage. Loin de se limiter aux salons patriciens, la pratique de la musique se diffuse au sein de la bourgeoisie et dans le monde des artisans aisés de la Fabrique, offrant des occasions de travail aux maîtres de musique et de danse, aux luthiers, voire aux graveurs de musique. Cela explique que plusieurs musiciens étrangers se soient installés, parfois durablement, dans la cité. Venant de pays et de cultures différentes, ils ont confronté leur bagage culturel et leur langage avec les artistes locaux, contribuant ainsi au développement d'une vie musicale florissante en phase avec les grands courants stylistiques européens.
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