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Comment en sommes-nous venus à manger de la viande, et non plus des animaux ? Comment avonsnous cessé de faire société avec les bêtes ? Comment cela a-t-il appauvri notre propre humanité ? Est-il possible à la fois de respecter les animaux et de les manger ?
Ce court essai est la méditation sur l'animalité d'un jeune musher* qui partage, la moitié de l'année, la société de ses chiens de traîneau. Tauraudé par la question du rapport juste à l'animal - un rapport ni trop mièvre, ni trop cruel - Gravelle l'aborde par un angle original : en étudiant la société que nous formons, de fait, avec les bêtes.
Sur toutes ces questions structurantes de notre époque, relevant de «l'éthique animale», le mérite de ce texte est double : d'abord la réflexion très abordable de Gravelle est descriptive (et non moralisatrice), et ensuite, l'intensité littéraire et la vérité d'un terrain extrême lui donnent une force de conviction que n'ont pas toujours les philosophes.
Inspiré par l'Almanach d'un comté des sables d'Aldo Leopold, écrit dans le style de son roman «Nitassinan», à la lisière entre le récit et l'essai, «MUSHER» nous fait entrer dans la profondeur de l'hiver boréal et l'intimité de la vie avec les chiens.
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