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Dans la lumière hivernale de la Côte d'Azur, qui redessine de manière impressionniste les plages et les paysages côtiers, Alice s'adresse à son frère, Pierre, disparu il y a presque cinquante ans pendant la Guerre d'Algérie. La violence et la vivacité mordante de ses paroles laissent deviner une relation passionnelle, interrompue brutalement. En contrepoint, les carnets de Pierre révèlent l'indicible, la violence sourde et la responsabilité du soldat face à la barbarie des actes de guerre.
On retrouve dans ce texte la puissance et la maîtrise de l'écriture de Marcus Malte. Les photographies en couleurs de Cyrille Derouineau, silencieuses et presque fantomatiques, lui ont inspiré une fiction engagée qui nomme avec justesse, jusqu'à l'insoutenable parfois, les plaies d'un conflit colonial dont la littérature a peiné à s'emparer.
Marcus Malte est né après la guerre d'Algérie qui est pourtant au centre de ce récit.
Il en parle à travers un frère et une sœur, trop proches mais séparés, qui s'écrivent, pensent l'un à l'autre, dans des textes poétiques propres à l'auteur.
Les photos accompagnent tristement le texte.
Un très bon moment de lecture même s'il laisse un goût amer.
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