80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Voici une fresque émouvante de la vie des gens attachants qui ont fait au fil des siècles l´histoire touchante de cette petite ville dont le site naturel du " Sault de Montmorency ", comme l´avait baptisé Champlain, est connu de tous.Le syndicaliste Fernand Daoust, qui rédige la préface de cet ouvrage, n´hésite pas à affirmer que " Jean-François Simard, par un remarquable travail de recherche minutieuse et parfois inédite, brosse un saisissant tableau d´une petite société qui souffre, qui peine mais qui rêve aussi tout au long de ses inépuisables générations [...] ". Ballottés du monde rural au monde industriel puis postindustriel, les gens de Montmorency ont développé une conscience sociale qui a marqué la lutte des travailleurs québécois.En rappelant les péripéties de ces bouleversements, Jean-François Simard nous convie à un devoir de mémoire, d´attachement et de reconnaissance envers un petit coin attachant du Québec dont le labeur et le sens des responsabilités de ses habitants ont contribué à forger l´identité d´un peuple et à perpétuer ses valeurs d´endurance et de solidarité. L´histoire des femmes et des hommes qui ont vécu à Montmorency fait partie de notre patrimoine collectif et appartient à tout le Québec.Cet ouvrage s´intéresse donc à l´essor puis au déclin d´une petite communauté ouvrière, patrie de Fernand Dumont qui s´en est grandement inspiré pour ses travaux. Cette communauté, dans sa relation au double mouvement d´industrialisation et de désindustrialisation qui a rythmé l´avènement du capitalisme au cours du dernier siècle, a marqué de manière indélébile la quête des ouvriers québécois pour une plus grande justice sociale.
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