80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Je suis née en novembre 1944 dans un village de 350 habitants, Peyraud, situé au nord de la vallée du Rhône ardéchoise.
Le fleuve avait envahi la vallée et ce fut compliqué de ramener ma mère et moi de la maternité d'Annonay.
Mon père faisait les trois huit à la gare de Saint Rambert d'Albon, pour lui la journée comptait double, car il cultivait aussi les lopins de terre reçus en héritage. Ma mère, Maria, est née en 1914 à Saint-André-en-Vivarais, dans un rude village du haut Vivarais, balayé l'hiver par la Burle, un vent glacé venu du nord.
Mes deux soeurs et moi allions à l'une des deux écoles du village, la libre bien sûr, la laïque, c'était pour les enfants de mécréants. Quatre années et demi me séparaient de ma soeur aînée André dite Dédée... et oui il y avait eu la guerre !
C'est cette vie modeste, la mienne, la vie ordinaire d'une petite paysanne ardéchoise que je vais vous conter.
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