Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Maddy s'était juré de ne jamais sortir avec un garçon du même âge qu'elle, encore moins avec un guide de rivière. Mais voilà Dalt, et il est parfait. À vingt ans, Maddy et Dalt s'embarquent dans une histoire d'amour qui durera toute leur vie. Mariés sur les berges de la Buffalo Fork, dans le Wyoming, devenus tous deux guides de pêche, ils vivent leur passion à cent à l'heure et fondent leur entreprise de rafting dans l'Oregon. Mais lorsque Maddy, frappée de vertiges, apprend qu'elle est enceinte et se voit en même temps diagnostiquer une sclérose en plaques, le couple se rend compte que l'aventure ne fait que commencer.
Mon désir le plus ardent est le portrait d'un couple ancré dans le temps présent qui affronte avec courage et humour les épreuves de la vie. Avec sa voix pleine d'énergie, tout à la fois drôle et romantique, Pete Fromm nous offre une histoire d'amour inoubliable.
« Mon désir le plus ardent », voici la formulation que choisissent Maddy et Dalt pour leurs vœux de mariage. Depuis leur rencontre, ils en sont certains, ils ont une veine hors du commun, et s’imaginent déjà, fonder une grande famille et vivre sur les bords des rivières, à faire du rafting. Mais un jour, Maddy apprend une terrible nouvelle, et leur vie va irrémédiablement changer de cap.
N’étant pas une grande amatrice de roman d’amour, j’avançais au départ avec une certaine appréhension. Il faut dire que les premiers chapitres pourraient presque être le résumé d’une romance, même si le style de Pete Fromm nous met en garde contre cette idée. C’est un amour, sauvage, instinctif et déraisonnable qui anime les personnages, et sera mis à mal par les aléas de la vie.
Maddy, nous raconte à la première personne son histoire, nous nous fondons en elle, nous souffrons avec elle, et même quand nous ne la comprenons pas, nous ne la quittons pas. Le temps file au cours des chapitres, les ellipses temporelles, étranges au départ, prennent fur et à mesure du sens. Nous sommes dans l’intimité d’une famille résistant à une maladie qui ravage tout sur son passage, et nous cheminons avec eux au cours des années.
Un roman sur l'amour qui n’est définitivement pas à l’eau de rose, et qui s’intensifie de chapitre en chapitre.
Difficile d'évoquer ce livre tant l'émotion est toujours présente ! C'est juste une belle leçon de vie...
Quelle claque ! Ce livre est tellement fort. J'ai adoré la manière dont Pete Fromm se glisse dans l'esprit et le corps d'une femme… Oh il faut avoir aimé fort pour écrire un livre pareil !
Mad et Dal déchirent absolument tous les préjugés : l'amour fou, le désir absolu, la passion qui brûle jusqu'au bout… ça existe !
Forcément la fin se dessine, ombre qui plane sur l'histoire… Mais on n'a pas vraiment envie d'en parler d'accord ?
Des dialogues réels, empreints de beaucoup d'amour et d'humour aux descriptions des grands espaces américains, de la rencontre au quotidien de cette famille particulière : tout est parfait !
C'est un coup de coeur sans failles du début à la dernière ligne : merci Pete Fromm ! .
Il s’agit bien d’une histoire d’amour, une sacrée histoire d’amour...! Pas mièvre pour deux sous...! Non ! Il s’agit ici de l’amour à l’épreuve du temps, à l’épreuve de la vie dans ce qu’elle a de plus cruel parfois...
Maddy et Dalt, tout deux guides de rafting, tombent éperdument amoureux. Ils se marient loin des traditions, au bord de la rivière, sans s’encombrer de promesses mais en exprimant leur désir le plus ardent...
Puis la maladie s’invite dans leur couple, s’impose, envahit tout. La jeune femme, tout juste enceinte, est atteinte de sclérose en plaques , maladie évolutive et de plus en plus invalidante... le couple alors devra composer au jour le jour, dans les épreuves, mais sans faire l’économie de grands moments de bonheur .
Édifiant, touchant, parfois irrévérencieux, ce livre m’a bouleversée, et les larmes ont coulé malgré moi à la fin...
Le seul bémol est le style que j’ai parfois trouvé un peu confus, nécessitant de relire quelques passages, mais ça ne m’empêchera pas de le prêter et le conseiller vivement !
La vie n'est pas un long fleuve tranquille. Définitivement.
Mais ils vécurent heureux et eurent 2 enfants et beaucoup de soucis.
Eh oui, deux jeunes à qui tout sourit. Qui sont fougueux et plein de vie, comme les rivières qu'ils descendent. Et puis vlan, la sclérose en plaques débarque et tout est bouleversé.
Non de non allez-vous me dire, encore un roman à faire pleurer dans les chaumières ? A émouvoir toutes les ménagères de 20 à 80 ans ? Encore un exemple de résilience qui va vous faire sentir piteux de vous empêtrer dans des soucis qui paraîtront mesquins face à ce que vit ce couple ?
Que nenni.
C'est, à l'instar de toutes les publications de Gallmeister, frais et vrai. Naturaliste plus que naïf. Tranchant plus que doucereux.
Un beau portrait de couple du début jusqu'à la fin, qui fonde son identité sur la vie trépidante, et qui se voit dans l'obligation de la modifier en fonction de la maladie. C'est l'évolution subtile de l'idée que l'on se fait du bonheur et que l'on doit changer, adapter en fonction des aléas de la vie.
C'est terriblement vivant. Terriblement plein d'amour. Le couple marche sur un fil, secoué régulièrement par la terrible sclérose en plaques et doit régulièrement reprendre son équilibre, pour trouver une certaine sérénité, être heureux.
Aucun pathos. Aucune larme facile. Juste de l'humain et une formidable envie d'en découdre avec les éléments : l'eau, la maladie, le bois, la mort.
Alors, faut-il le lire ? Oui. Comme tout ce que publie Gallmeister. Et ils ne m'ont pas payée pour le dire...
Et si la vie était un torrent que l’on dévale à bord d’un radeau pneumatique, cramponné à une ligne de vie, affrontant les rapides et contournant les obstacles. Et si en plus, on pouvait partager ce long parcours semé d’embûches avec l’être que l’on aime, alors tout vaudrait le coup d’être vécu, les joies comme les peines, le plaisir comme la douleur. Parce que l’amour permet de tout dépasser et qu’aimer l’autre est notre désir le plus ardent.
Maddy et Dalt, tous deux pêcheurs de rivières et passeurs de rafting sur les torrents du Wyoming, se sont rencontrés jeunes et vont tomber éperdument amoureux dans une explosion d’amour fusionnel et sensuel.
Mais rapidement, Maddy va tomber malade et, contre vents et marées, leur couple atypique va fonder une famille en renonçant à leur passion des rivières et en construisant une vie rythmée par les crises de sclérose en plaque.
Le roman couvre toute la vie de ce couple et saute parfois plusieurs années d’un chapitre à l’autre, ce qui laisse un peu sur sa faim.
Cette lutte au quotidien contre la terrible maladie qu’est la SEP est difficile à supporter. J’ai compati avec la difficulté de Maddy à accepter la déchéance physique et morale qui la touchait mais sa noirceur permanente me l’a rendue désagréable. J’ai regretté que l’auteur ne lui donne pas plus de qualités qui auraient justifié l’amour inconditionnel que lui vouent son mari et ses enfants.
Il m’a manqué ce petit quelque chose qui m’aurait fait éprouver de l’empathie pour cette femme et de la passion pour l’histoire.
Un roman qui m’a paru passer à côté de la belle leçon d’amour qu’il voulait donner.
Une déception.
Et au milieu coule une rivière
Quand Dalt rencontre Maddy
Un homme et une femme
Comme autant de titres qui iraient selon moi parfaitement à ce roman.
Décidément, les lectures de la maison d'édition Gallmeister continuent de me séduire.
Le dernier roman de Pete Fromm, sorti à l'automne dernier, me fait de l'oeil depuis un moment mais je souhaitais d'abord me frotter à celui-ci pour me faire une idée. Et je peux dire que j'ai été embarquée dans cette histoire d'amour qui, pour en rassurer quelques uns, est tout sauf gnangnan.
Maddy et Dalt sont jeunes, beaux et amoureux. Amoureux l'un de l'autre, déjà, mais aussi amoureux de la nature, particulièrement la rivière, et de tout ce qui s'y rattache. Ils se marient, décident de fonder une famille, montent leur entreprise et, patatra, un grain de sable vient enrayer leur bonheur. Maddy apprend qu'elle est atteinte de sclérose en plaques. On dit souvent que le plus facile dans une histoire d'amour, c'est l'amour justement, beaucoup d'amoureux ne doivent certainement pas penser aux épreuves lorsqu'ils se jurent amour et soutien pour le meilleur et pour le pire. On dit aussi qu'un couple ne se jauge qu'au moment des coups durs. Et bien s'il y avait une compétition de couples à l'épreuve du temps et de la maladie, Maddy et Dalt y figureraient en très bonne place.
Que cette histoire est belle et si bien racontée. Loin de nous épargner le quotidien des personnes atteintes de maladie dégénératives et de leurs proches, Pete Fromm le décrit de manière tout à fait réaliste. On ne peut qu'avoir de l'empathie pour Dalt et Maddy, tout en ayant envie parfois de les secouer. La vie, tout simplement...
L'écriture sonne juste et je me suis laissée embarquer moi aussi le long de la rivière, avec ses tumultes, ses rapides mais aussi ses moments de calme et de sérénité.
Je ne peux que conseiller cette lecture, poignante mais non dénuée d'humour.
Tout commence dans le Wyoming, la rencontre entre Maddy et Dalton est chaude comme la braise. Ils sont beaux, jeunes, tous les deux sont guides de rafting, et cela les passionne.
Ils vont très vite vivre ensemble, et s’installer dans l’Oregon en créant leur entreprise. Mais la venue d’un premier enfant, et des affaires qui ne sont pas florissantes, obligent Dalt à prendre le métier de charpentier, version officielle pour Mad.
Le court prologue de l’auteur nous a informé qu’il y avait un intrus dans ce couple, appelé SP (Sclérose en Plaques), donc pas d’effet de surprise.
Ils vont avoir un premier enfant prénommé Atty, petit garçon, plein de vie, petit homme déjà. Pendant cette première grossesse le diagnostic tombe comme un couperet, la sclérose en plaques investit le corps de Maddy. Malgré tout ils auront un deuxième enfant Izzy.
Mad voit sa santé se détériorer, entre colère et humour noir elle navigue à vue. Dalt, lui anticipe le handicap de sa femme et avec toute la gentillesse et l’amour fou qu’il lui voue, il s’efforce de faire de leur maison, un home sweet home adapté.
Ces changements dans la maison mettent en fureur sa femme.
L’auteur a un art très particulier pour se mettre dans la tête, le cœur et le corps d’une femme. Aucune fausse note ne vient entachée, le roman qui a un ton juste.
C’est une prouesse. Cela nous offre un beau sentiment d’empathie, jamais de pitié, cela rend ses personnages très attachants et le lecteur ne peut qu’éprouver de l’admiration envers ce couple face à cette catastrophe.
« Quand il me dépose sur le tapis ocre et mité, je me cramponne à lui de toutes mes forces.
—Dalt…
Je veux dire quelque chose de profond, quelque chose qui nous permettra d’envisager ce déménagement sous un jour plus positif, mais tout ce qui sort de ma bouche, c’est :
— …comment on en est arrivé là ?
— Mad, dit Dalt.
Mais je l’interromps :
—Je ne parle pas de la maison, je parle de nous. On ne se dit plus rien. On évite le vrai sujet, comme s’il allait finir par se lasser de nous et partir.
—Quoi ?
—On n’a pas de secret l’un pour l’autre, Dalt. Mais tu as trouvé un emploi sans me le dire. Et une maison. Une maison qui pourra s’adapter au pire.
—C’est juste que …
—C’est juste qu’on a peur.
Il se penche en arrière pour me regarder, m’étudier, peut-être qu’il hausse les épaules. Un geste si rapide qu’il faut le capter sur le vif.
—Ne nous laissons pas envahir par la peur au point de ne plus se parler. D’accord, Dalt ? Ce serait vraiment dommage. De laisser une maladie à la con nous faire ça.
—A nous ? Les veinards ? Impossible.
—Impossible, pourtant ça a déjà commencé.
Il tend les bras vers le porche et attrape Atty, dont les mains minuscules se raidissent, doigts écartés, un réflexe de préhension provoqué par la surprise au plus profond de son sommeil.
—Ce qui a commencé, c’est la meilleure partie.
Dalt, mon roi du déni. Pourtant c’est lui qui ébauche les plans de ma désintégration, lui qui cloue les planches de notre arche. »
Un roman noir, d’une grande richesse psychologique.
Il a le rythme d’une randonnée en rafting, tantôt au sommet des crêtes, ensuite plongée dans les chutes, sorties, on pagaie, on revient au sommet et ainsi jusqu’au bout.
Ce sont ses sensations fortes que vous aurez en lisant ce roman.
Une écriture limpide, rythmée qui va à l’essentiel, d’une finesse psychologique rare, des dialogues savoureux qui font éclater de rire au pire moment, tous les passages avec les enfants sont poignants. Un roman d’une beauté absolue.
Histoire racontée au présent par Maddy, un tour de force avec le Montana pour toile de fond.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 09 janvier 2020.
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