"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Et si Camus avait survécu à son accident de voiture, le 4 janvier 1960... Dans cette uchronie, l'auteur de L'Étranger nourrit des ambitions pacifistes pour son pays natal en guerre. Comme les hostilités contre les indépendantistes du FLN se multiplient, son « mal à l'Algérie » prend une nouvelle dimension. Il se laisse peu à peu persuader par les événements qu'il a un rôle à jouer, lui qui a déjà milité pour une trêve civile, contre la peine de mort à l'encontre des « terroristes », et qui défend les objecteurs de conscience. Selon lui, cependant, le sens de l'histoire n'est pas de reconnaître l'indépendance de l'Algérie... Dans ce roman, la trame historique, avec sa succession d'événements, sert un récit original, critique, d'une très grande richesse, où la notion de justice est replacée là où Camus la transposait, du côté des « Libéraux », dans un intenable juste milieu. C'est l'histoire du combat d'un intellectuel.Prix du « roman gay 2021 » (catégorie roman historique) avec L'Ami indispensable, Olivier Boisset colore dans cette nouvelle fiction la pensée politique de Camus qui, sur la question algérienne, s'est traduite par une communication inaudible et solitaire, encore incomprise de nos jours.
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